Un bien piètre assassin

Schyldryick

Schyldryick avait donc rejoint les aspirants solm, pour suivre son ami Tori à qui il avait juré de ne jamais l'abandonner... et également à cause des nuages qui erraient en son âme depuis que l'humour de certains lui avait valu son premier coeur brisé...

Le soleil tançait ses rayons de miel au travers des pierres. La chaleur réveilla le jeune homme dont l'esprit était encore embué dans les vapeurs d'alcool de la veille... Schyldryick avait bien besoin de ça pour tenir le coup...

Les gens pour qui il avait de l'estime le considéraient tel un ennemi.
Lui-même se demandait comment il se considérait encore...

Le métier d'assassin n'était décidément pas fait pour lui...

Lorsqu'il s'attaquait à quelqu'un les remords s'en prenaient directement à lui et il présentait ses excuses... Et lorsqu'on l'attaquait il comprenait tellement ce geste qu'en général, il ne répliquait même pas... ou du moins précisait qu'il comprenait...

Il avait néanmoins rencontré des gens qui avaient regardé plus loin que cette carapace d'aspirant Solm... et avec qui il avait sympathisé...
(bien qu'en général l'approche ait eu lieu après les premiers échanges de coups habituels) Diverses factions toutes aussi éloignées des principes de son alliance que celui qu'il avait été avant que tout n'arrive dans sa vie...

Des mages bleus... Des Witness... une en particulier avait retenu son attention et ses pensées... une jeune nymphette membre de cette dernière alliance...

Il sortait chaque jour dans l'espoir de la recroiser, bien que leur première rencontre se fut soldée par un splendide coup droit de la nymphe

mais après cela, ils avaient discuté... et le jeune homme avait été charmé par sa beauté... mais comment pourrait-elle preter attention à un membre des aspirants Solm...

Arnachant son équipement, le jeune aspirant s'apprétait à sortir une nouvelle fois affronter les préjugés et la haine des hommes.
Une seule chose le poussait encore à continuer sa route... L'espoir d'en sortir un jour...



et de la revoir.

Tori

Tori c'était s'apercu du mal être de son compagnon de route mais que faire ? que dire? il n'était pas tres fort dans ces momment là pour remonter le moral .
Mais un soir il s'éforca de discuter un peu avec lui et il put voir une lueur dans ces yeux quand il prononca le nom d'une femme, il comprit alors que son amis était tombé amoureux.
Quand j'y repense j'ai fais exactement la même chose ,alors que j'étais un assassin réputé je tombais amoureux d'une femme qui m'ouvrit les yeux sur la vie .
ma vie bascula, je n'attaqué plus personne et me dégouté même d'avoir était un assassin mais le doute s'installa encore et la femme qui m'avait t'en donné ma tout enlevé .
la haine que j'avais accumulé toute ces année avait éclaté ....

Et pourtant depuis son plus jeune âge Schyldryick avait était prit sous la tutel de Zaknafein ... c'était il trompé sur lui? il lui avait prédit un grand avenir chez les SOLM les dernier jours allait etre décisif pour lui .

Un soir j'organisais un raid sur les plaines de kédok ,Schyldryick avait répondu à l'appel ,je le regardé attentivement faire et il avait l'air d'aimé ca!
mais apres coup ne regrettera t'il pas les coups de ce soir?

Schyldryick

Schyldryick se morfondait depuis plusieurs jours...
Chaque matin, il envoyait iH-Ko, son corbeau, à la recherche de celle qui lui avait dit se nommer Scevole, une lettre accrochée à la patte.
chaque soir, le corbeau rentrait sans avoir trouvé la nymphe...
Il commençait à désespérer...

Or, un matin...

Tori arriva le sourire aux lèvres et prit Schyldryick par l'épaule.

ce soir, nous partons en raid dans les plaines de Baduk, viens avec nous, cela te changera les idées, car ces derniers temps tu ne m'as pas l'air d'aller bien

Schyldryick feignit d'être réjouit de la nouvelle et s'empressa d'accepter. Il ne voulait décevoir Tori, celui pour qui il était chez les solm, celui qu'il avait juré de ne jamais laisser tomber... son ami, qui faisait cela pour lui faire plaisir.

Une fois descendus, tori lui présenta le troisième membre de l'expédition: Kraos, un membre du haut conseil solm.

à la nuit tombée, les trois hommes, lourdement armés et armurés, se mirent en route, chevauchant les ombres et se déplaçant le plus silencieusement possible.
Dès qu'un aventurier passait, Tori et Kraos se ruaient sur lui et avaient généralement tôt fait de le maîtriser.
Schyldryick, quant à lui, était à la traîne... feignant d'avoir plus de mal à se déplacer dans ces hautes herbes que les deux autres.
Lors des combats, il s'arrangeait pour se battre le moins possible, et quand il devait se battre, il simulait à chaque fois quelque problème ou autre maladresse afin de laisser à son adversaire le temps de se soigner ou de fuir.
La plupart du temps, néanmoins, il arrivait quand tout était terminé, déplorant le fait que sa botte se soit (encore) coincée dans un trou... une seule fois, Schyldryick porta réellement le coup et bien mal lui en prit... alors qu'il s'apprétait à laisser fuir son vis-à vis, tori le prit en tenaille et acheva le travail... Schyldryick en fut dépité... en voilà un que je n'ai pas pu sauver...

Une femme arrivait et Tori poussa Schyldryick en avant...
vas-y, Schyldryick... elle est à toi

de par ses principes de toujours, jamais il n'aurait voulu frapper une femme, même en réponse à des coups... quand il le signala aux autres, des regards suspicieux lui répondirent...

jamais je ne frapperai de femme, Tori, c'est Samhain qui me l'a fait jurer et je m'y tiendrai Il vit passer une vague de tristesse dans les yeux de Tori à la mention de celle qu'il avait tant aimé... Et il n'en fut plus question de tout le raid...

Lors d'une autre bataille, Schyldryick, qui, comme à son habitude se tenait en retrait et se battait le moins possible, aperçut une silhouette féminine faire mine de sortir de son couvert d'arbres... Schyldryick lui fit rapidement signe de rester cachée.
à ce moment, un mice rayon de lune vint éclairer le visage de la femme... Il ne put l'affirmer avec certitude mais il lui sembla avoir reconnu sa chère amie d'enfance, Myriad.
S'il ne se trompait pas, il était heureux qu'elle ne l'eut pas reconnut... Il tenait à ce qu'elle se souvienne plutôt de celui qu'il était... que celui qu'il devenait.
tout au long de ce périple, Schyldryick tentait de poser un masque d'enthousiasme sur son visage, mais dès que personne ne lui prètait attention, il laissait aller ses réelles émotions et se sentait si cooupable de ce qu'il faisait qu'il en aurait pleuré...


Alors qu'ils s'étaient séparés pour mieux couvrir la zone (et pour Schyldryick de mieux s'éloigner ce ces combats), Schyldryick, qui soufflait un peu tomba nez à nez avec... une vieille connaissance... Pixar...
Celui qui si souvent avec ses comparses du "11 septembre" l'avait laissé pour mort dans un fossé... lorsqu'il était plus jeune...

Pixar le reconnaissant (ou pas) commença à reculer...

j'ai arreté de... Je ne suis plus... J'ai changé, je ne...

Schyldryick ne lui laissa pas le temps de finir, pour la vengeance, le jeune aspirant n'avait pas tant de complexes à se servir de ses lames... Il bondit sur Pixar sans lui laisser le temps de fuir et lui asséna un coup qui l'envoya au sol.
aux pieds de l'ancien assassin, il laissa une petite carte...
ce n'est pas parce qu'on a cessé de jouer au pocker que l'on efface ses dettes de jeu. vous avez payé une partie des vôtres ce soir... une partie. Au revoir!

Comme il rejoignait ses deux comparses, Schyldryick fut stupéfait par le tableau qui l'attendait... des corps inertes gisaient ça et là. Tori et Kraos trônaient fièrement au milieu d'eux...
Tori s'avança, et tendit une bourse de cuir tendue par les pièces à son ami

voilà ta part, mon ami, tu t'es bien défendu

Le jeune homme éluda le compliment avec un sourire gèné en rétorquant qu'ils s'étaient tous trois bien battus et qu'il fallait aller fêter cela à l'auberge...

En entrant dans la chambre qu'il avait louée, Schyldryick se laissa enfin aller et s'effondra sur le lit, juste après avoir enlevé cette nouvelle armure qui pesait si lourd sur ses épaules...
Après avoir gouté quelques instants à la solitude qu'il avait tant souhaité durant ce raid, il s'apprêtait à descendre oublier sa culpabilité dans l'alcool quand il entendit un bruit à la fenêtre.
c'était Ih-Ko qui frappait à la vitre...
à sa patte pendait toujours le fameux parchemin déséspérement présent.
Prenant son corbeau dans ses bras et lui détachant le pli,
tu ne l'as toujours pas trouvée... Ce n'est pas grave, iH-Ko... Peut-etre n'est-ce tout simplement qu'elle ne veut pas que je la retr...

à ces mots, Schyldryck se rendit compte que la lettre qu'il tenait entre ses mains n'était pas celle qu'il avait écrite...

Il la déplia prestement et la lut fébrilement.
Au fur et à mesure de la lecture, son visage s'illumina.
Après avoir renvoyé iH-Ko avec la réponse, Schyldryick redescendit trinquer avec Tori et son ami.
Cette fois le sourire qui illuminait son visage n'avait rien de factice.

Elle lui avait répondu.

Scevole

Scévole ouvrit sa fenêtre ce matin là. Le corbeau qui depuis quelques jours venait se poser sur la balustrade l’intriguait. Elle découvrit qu’il avait, accroché à ses pattes, un parchemin enroulé. Scévole imaginait déjà une demande d’un clan allié pour une bataille contre des ennemis communs ou des nouvelles de ses amis les witness partis sur Dusso. Quelque ne fut pas sa surprise de découvrir qu’il s’agissait d’une lettre qui lui faisait part de l'emotion d'un homme lors de leur rencontre. C’est la première fois qu’elle en recevait une. Les hommes passent généralement une nuit avec la nymphette mais ne pousse pas plus avant l’aventure. Qui étais ce Schyldryick au nom venu d’ailleurs. En fouillant dans sa mémoire Scévole se rappela qu’il s’agissait d’un SOLM qu’elle avait mis à terre quelques jours plus tôt. Comment un SOLM qui font parti des ennemis jurées de la nymphette pouvait il envoyer une telle lettre. Il devait sûrement s’agir d’un piège. Et pourtant Hiko, son ami de longue date lui apprit qu’il n’était pas question d’un piège, que l’homme était réellement amoureux.
Scévole ne comprit pas se qu’il se passait en elle, elle défaillit presque devant la nouvelle. Son sang bouillonnait en elle. Tant d’hommes l’avaient convoité mais dans le seul but d’y trouver un exutoire à leurs pulsions passagères. Schyldryick n’avait rien eu mais espérait tout. Scévole en fut bouleversée.
Malheureusement un obstacle immense s’opposait à une nouvelle rencontre, Schyldryick étais un SOLM, ennemis jurés de Scévole.
Surtout depuis que Scévole avait été l’instigatrice de l’horrible Hack6dent. Elle avait réuni de nombreux guerriers pour avoir la peau de ce monstre. La bête infâme était morte, en laissant derrière elle de nombreux objets qui ont fait le bonheur de jeunes aventuriers. Mais les SOLM ne lui pardonnerais sûrement pas ce coup, ils sont aussi bêtes et laids qu’un crapaud mais ont de la mémoire.
Scévole répondit néanmoins à la lettre et laissa le corbeau retourner vers son maître.
Elle espérait au fond de son cœur que cet obstacle aussi haut que les montagnes de Dusso dont les sommets se perdent dans le brouillard ne les empêcherais pas de se revoir…

Schyldryick

Schyldryick ne sortait même plus.
Il ne faisait plus que guetter iH-Ko, l'espérant porteur d'une missive de la Nymphe.

Il aurait tant aimé lui déclarer son amour pour elle... La tenir dans ses bras et lui dévoiler son âme... Mais ces sentiments étaient nouveaux pour lui... Et il ne parvenait pas à les exprimer comme il l'aurait voulu...

Ne trouvant de solution, il décida de trouver un barde, un orateur capable de transmettre la nature de ses sentiments en paroles...
cela n'était peut-être pas très courageux de sa part, mais il savait que s'il la voyait, les mots qui tournaient dans sa tête, toutes ces belles paroles qu'il aurait tant aimé lui déclamer resteraient bloquées devant le barrage de sa timidité.

Rapidement, les bardes et poètes affluèrent...

Il ne lui restait plus qu'à attendre de lire leurs oeuvres afin de voir si ces hommes seraient capables de créer le reflet de ses sentiments.

Le soleil se couchait sur les plaines d'argent, et au loin, la silhouette d'un corbeau se dessinait dans cet océan orangé..

Scevole

Scévole aussi guettait avec impatience l’arrivée d’iH-Ko, elle voyait dans cette animal l’espoir d’un amour qui ne serait peut être pas déçu pour une fois.

Le message ne se fit pas attendre, et les nouvelles qu’il apportait la remplir de joie. Schyldryick lui déclarait enfin sa flamme, une belle lettre composée à merveille. Scévole s’allongea sur son lit pour mieux savourer cet instant. Doucement ses mains glissèrent le long de ses hanches, frôlèrent ses seins, les mots du noble guerrier avaient tant de pouvoirs sur son corps, ils éveillaient en elle un désir encore insoupçonné, ils étaient aussi forts que des caresses. Du coin de l’œil, elle vit iH-Ko qui la regardait, peut être avait-il le pouvoir de transmettre à son maître le désir qui parcourait Scévole. Du moins elle l’espérait…


Ce matin là Scévole eu du mal à reprendre ses esprits et les barbus ne subiraient pas ses assauts, sa tête était ailleurs et son corps suivait de prêt.


Elle patienterait, encore quelques jours, faire durer ce plaisir de l’attente. Faire monter son désir jusqu’à des sommets encore inconnus. Les mots des nobles ménestrels que Schyldryick avait engagé, viendraient peut être combler ce désir…

Kalios

L’Espadon venait de mouiller dans le port après plusieurs semaines en mer. L’équipage avait besoin d’une bonne semaine de quartier libre pour se reposer. Kalios fourbu s’étira après avoir veillé pour son quart. Il ne pensait plus qu’au rhum, au bain et le sommeil qu’il allait avoir dans une bonne auberge. Il descendit péniblement du bateau et se dirigea vers l’auberge la plus proche. La douce étreinte de sommeil commençait à s’immiscer en lui. Soudain son attention fut interpellée par un crieur public :

« Mesdames, messieurs,

Le Sire Schyldryck recherche un ménestrel, barde ou poète qui serait capable de choisir les mots les plus justes pour déclarer sa flamme à la douce Damoiselle Scevole. Un million de pièce d’or sera versé à celui qui trouvera les mots qui feront pencher le cœur de Scevole vers celui de mon maître. Nous attendrons vos proses, vos poèmes ou vos chansons à l’auberge près d’ici. Et n’oubliez pas 1 millions sera… »

Kalios s’éloigna en direction de l’auberge, mais son esprit fut troublé par cette annonce. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas écrit. Peut-être était.ce le bon moment pour recommencer. Il décida de s’atteler à la tâche, mais avant il voulait dormir, Il rencontrerai le dénommé Schyldryck demain à son réveil.

A suivre...

Schyldryick

Le lendemain matin, après une bonne nuit réparatrice, kalios se fit réveiller par un mince rayon de soleil. Il étira les muscles encore endoloris de son voyage. Il fit sa toilette et descendit à la taverne pour manger et pour rencontrer Schyldryick.

Arrivé à la taverne il prit place à une table retirée et observa les gens autour de lui. Son attention fut attirée par un homme qui était entouré de beaucoup de personnes, qui lui récitaient des textes ou lui chantaient des chansons. Il en déduit que l'homme perdu dans ses pensées et à l'air exaspéré devait être Schyldryick.

Le marin tira de sa poche un morceau de papier et un crayon et commença à écrire. Il déposa la lettre dans une enveloppe;se leva puis se dirigea vers Schyldryick. Une fois arrivé vers lui, il le regarda dans les yeux et déposa l'enveloppe devant lui. Puis sans dire un mot, il sortit de l'auberge.

Schyldryick ramassa la lettre et la lu...

Après avoir entendu votre histoire, je vous écris pour vous proposer mes services de bardes. Mes mots seront les votres pour séduire celle que vous aimez.

Mais avant de continuer j'aimerai savoir si les sentiments que vous avez à son égards sont purs. Si tel est le cas, rejoignez moi au quai devant L'Espadon

A très bientôt.

une fois qu'il eut terminé sa lecture, il se leva, laissant là les "candidats" poètes et se rendit sur le quai de l'Espadon après s'être renseigné sur l'endroit où le bâteau mouillait...

il y vit l'homme qui avait posé la lettre sur sa table qui le dévisageait, l'air prèt à toute éventualité... Schyldrick n'avait pas encore l'habitude de traîner une réputation de Solm...

Kalios le voyant arriver douta de ses bonnes intentions. Il faisait partie des SOLM et leur réputation n'est plus à faire. Mais il décida de lui laisser le bénéfice du toute grâce aux propos de Myriad, qui parlait de lui comme étant quelqu'un de bien. Et s'il devait arriver quelque chose, le reste de l'équipage de l'Espadon se tenait prêt à lui venir en aide au moindre bruit suspect.

Le jeune Solm resta à distance respectable afin d'éviter tout malentendu sur ses intentions et salua le marin,puis il parla plus ou moins en ces mots... il avait l'air troublé par la teneur de la missive...

Vous m'avez demandé si mes sentiments étaient purs... Je ne puis le dire... Je n'en avais jamais ressenti de pareils auparavant... Tout ce que je sais c'est que depuis ma rencontre avec elle, je ne puis plus fermer l'oeil sans voir les siens devant moi.
Mon plus cher désir est de la tenir dans me bras et lui avouer mon amour...

mais voilà... Je suis trop timide pour cela...*d'une petite voix* c'est pour cela que j'ai besoin de votre aide...

Kalios parut supris d'entendre les mots timides sortir de sa bouche. Soudain les mots de Myriad résonnèrent dans sa tête et il se rendit compte que les doutes qui planait sur la personne avec qui il palait s'était évaporés.



"Avant d'accepter votre demande, je veux que vous me racontiez votre histoire et comment vous avez rencontré celle qui occupe vos pensées."

Schyldryick se sentit géné de raconter cela à un inconnu... mais néanmoins, ses doutes ne furent pas longs...
-Et si nous allions parler de cela autour d'un bon repas?

Kalios sourit.
"Bien sûr allons dans un endroit où l'on se sentira plus à l'aise pour discuter."

une fois installés, Schyldryick raconta sa rencontre avec la belle... et tenta de décrire le manque qu'il ressentait depuis qu'il ne l'avait plus revue... l'histoire fut courte... car la rencontre l'avait été tout autant...

Kalios se replongea dans ses souvenirs et se rappela sa rencontre avec sa douce Myriad et se rendit compte qu'ils avaient plus de points communs qu'ils ne voulaient l'admettre.
Il le regarda et dit :
"Vos sentiments à son égards sont nobles et purs... Mes mots seront les vôtres pour dévoiler vos sentiments à celle que vous chérissez"

-grand merci à vous... Au fait... Je ne connais point votre nom...
" je me nomme Kalios. Barde dans son ancienne vie et pirate dans celle-ci."
Après avoir prononcé ces quelque mots, le regard de Kalios s'assombrit légérement.
Schyldryick en fut surpris.. ce nom lui rappela le nom de celui dont lui avait parlé son amie Myriad...
-Connaitriez-vous une dénommée Myriad?
En entendant ce nom, Kalios le regarda avec les yeux emplis d'espoir dans un avenir meilleur. "Oui je la connais, mon coeur lui appartient..."
Schyldryick eut à son tour le regard attristé...
- cela fait bien longtemps que je ne l'ai point vue... Je n'ose pas lui montrer ce que je suis devenu... nous étions grands amis, avant... tout cela.
"Vous savez, c'est elle qui m'a parlé de vous dans une lettre il y a peu de temps. Je pense que vous resterez toujours le même qu'elle a connu dans le passé."
-je l'espère...
"Gardez foi en son jugement, je suis sûr qu'elle garde votre amitié en grande estime dans son coeur"
-je vous remercie pour ces belles paroles... et si vous êtes ce Kalios, je ne doute plus que vous puissiez m'aider à conquérir le coeur de ma belle...
"Je ferai tout mon possible, pour que ma plume s'harmonise avec le chant de votre coeur."
-je vous en suis gré...
Pour quand voulez vous que ça soit fait?
-le plus tôt serait le mieux... Aujorud'hui-même serait-il possible?


Sans prononcer un mot, Kalios plongea sa main à l'intérieur de sa veste et en sortit une plume,un encrier et quelque feuilles. Une fois ces objets posé sur la table, il se mit à écrire.
Schyldryick le laissa faire, ne se permettant de temps en temps qu'un petit coup d'oeil indiscret par dessus l'épaule du barde...
Alors que sa plume glissait sur le papier, Kalios se sentit envahi par un flot de sentiments. Il repensa à la première fois où il rencontra Myriad. Son odeur. Ses yeux... Elle fut sans le savoir sa muse pour écrire des mots destinés à dévoiler les sentiments d'un autre à celle qui l'aime.
Schyldryick laissa Kalios terminer son oeuvre... il se perdit dans ses pensées, toutes tournées vers Scevole...

Après un long moment, qu'il ne sut juger s'il fut long ou pas, kalios releva la tête et tendit le bout de papier toute en essuyant une perle lacrymale qui roulait le long de sa joue.
"J'espère que cela sera à la hauteur de vos attentes."
Schyldryick commença la lecture... et au fur et à mesure de sa lecture, il sut qu'il avait fait le bon choix. une fois terminé ce voyage lyrique, il le rendit à Kalios, bouleversé.
-je... ne sais quoi dire... cela est... troublant d'avoir l'impression d'être devant le miroir de ses sentiments... je vous remercie... Pourriez-vous... Aller le déclamer à la Dame de mes pensées?
"Dites moi où elle réside et je m'y rendrai sur le moment."

Schyldryick émit alors un sifflement strident qui fit se tourner de nombreuses têtes en leur direction. de la fenêtre ouverte de la taverne surgit un corbeau...

-Je vous présente iH-Ko, mon corbeau... Il vous suffira de le suivre pour la trouver.

"Je lui déclamerai votre déclaration avant que cette nuit ne touche à sa fin. Je vous le promets sur mon honneur."

-vous en serez grandement récompensé.

Schyldryick salua une dernière fois Kalios qui partait déjà vers Scevole.

Puisse le dieu Lo faire que tout se passe pour le mieux...

Il remonta dans sa chambre... attendant impatiemment le retour de Kalios... de iH-Ko, et la réponse de celle qu'il commençait dores et déjà à aimer d'un amour tellement puissant

Kalios

La nuit venait de tomber quand il arriva devant la maison où résidait Scevole. Il prit une petite pierre et il la lança contre sa fenêtre. La fenêtre s'ouvrit. Et Kalios vit la tête de Scevole en sortir. Kalios prit sa harpe et en tira une douce mélodie. Il ferma les yeux et commença à déclamer ses quels mots:

" Bonsoir gente demoiselle,

Je me présente à vous ce soir, pour vous faire part des sentiments d’un homme qui m’a conté son récit. Un récit qui a m’a ému au plus profond de moi, qui a su de par la pureté des sentiments faire tressaillir mon âme. Comme beaucoup de gens son nom m’a fait penser au pire. Craignant que nous devions nous battre à notre rencontre… Mais quand je l’ai vu arrivé ce n’est pas un SOLM que j’ai vu, mais un homme dont le passé ne lui correspondait pas. Un passé qui lui a arraché les ailes de l’innocence et maculé ses mains de sang. Mais lorsque l’œil du corps se ferme et celui de l’esprit s’ouvre, on peut contempler un nouvel homme dont les ailes que vous lui avez donnez le font resplendir d’une nouvelle aura. Une aura qui, je suis sûr, vous séduira de par sa pureté. Une pureté issue des sentiments que vous lui inspirez.

Mais sans vous, son cœur ne bat qu’à moitié, car il lui manque le votre pour être complet. Son âme pleure votre retour depuis des temps immémoriaux. Elle pleure de ne pouvoir faire qu’un seul et même tout avec la votre. Une âme qui n’aspire qu’a une éternité d’amour et de tendresse avec vous. Une éternité où votre douce voix serait sa mélodie.

Tendez l’oreille quand il sera près de vous et je suis sûr que la douce mélodie de son cœur s’harmonisera avec le votre pour créer un chant céleste. Regardez ses yeux quand il sera en face de vous et vous pourrez y admirer son âme qui resplendissant de mille feux qui ferait paraître la beauté de la voûte céleste comme quelque chose d’obsolète.

Ne voyez plus l’homme qu’il fut, mais celui qu’il est et celui qu’il deviendra. Ne vous laisser pas berner par la haine de son clan et laissez vous tendrement allé à son amour si noble, si pure. Soyez son amie ; sa confidente ; sa bien-aimée, sa moitié…

J’espère que par mon humble prose vous aura permis de surmonter les préjugés et la haine que vous lui portiez, pour laissez place à des sentiments nouveaux et ainsi créer votre moment d’éternité."

Scevole

Depuis qu’elle avait reçu la lettre enflammée du jeune homme, Scévole ne trouvait plus le sommeil. Les mots utilisés étaient entrés dans son cœur pour ne plus jamais en ressortir. Chaque jour, chaque nuit, chaque instant la nymphette y pensait. Ces mots traçaient en elle une courbe infinie représentative des émotions qui la traversait. L’évocation simple de son nom : Schyldryick provoquait bouffées de chaleur et trouble profond…


Comme chaque soir elle attendait le messager Ik-Ko, cet étrange animal était devenu le confident muet, discret mais attentif de Scévole. Elle lui parlait de ses sentiments envers son maître sachant, pertinemment qu’elle n’aurait pas de réponse, d’ailleurs elle n’en cherchait pas, elle voulait juste une écoute. Parfois un couac venait confirmer ses pensées…
Il faisait déjà nuit ce soir là lorsqu’ Hi-ko arriva, malheureusement aucun message ne l’accompagnait. Mais, quelques minutes plus tard Scévole entendit des bruits de pas dans un buisson tout proche. Fidèle à sa nature guerrière, elle dégaina son arme :
Qui est là ? Lança t’elle par réflexe.
Elle n’u pas de réponse mais ce qu’elle vit apparaître dans le noir la rassura. Il s’agissait d’un homme, vêtu comme un marin et, portant à la main une harpe. Les mots de Scyldryick lui revinrent en mémoire :

je vais engager un ménestrel qui saura mieux que moi trouver les mots pour vous séduire…
Et en effet, c’était lui, ce ménestrel qui se trouvait en bas de sa fenêtre. Il commença sa prose avant que Scévole ait pu l’inviter à entrer. Les mots qu’il utilisa trouvèrent échos au plus profond de son cœur. Non seulement, il avait trouvé les mots justes, mais, en plus il semblait les vivre. Comme s’il déclarait lui-même son amour à sa belle. Comme s’il existait sur cette terre une autre femme qui méritait ses mêmes paroles…
L’effet en fut saisissant et Scévole se surpris à sentir une larme chaude couler le long de sa joue.

Je recois tes paroles avec bonheur dit-elle, tu as bien mérité la récompense promise. Va. Et transmet à ton commanditaire ces mots: je reçois avec bonheur son amour et vais tout faire pour y donner suite.

Le barde s’inclina et quitta les lieux non sans esquisser sur les lèvres un sourire, il avait accomplie sa mission et de quelle manière !

Ce soir là, Scévole ne trouva pas le sommeil, elle discuta longtemps avec Ik-Ko. Le corbeau semblait apprécier sa présence et resta toute la nuit à veiller avec elle.

Il fallait absolument que Scévole revoie le jeune homme, elle n’en pouvait plus de l’attendre. Elle avait tellement de désir…
Mais d’autres pensés, moins érotiques, envahissaient son esprit. Sa famille, les witness accepterait-elle de la voir fréquenter un SOLM. Cette famille qui l’avait accueillie, guidée, aidée toute au long de sa route.
Non, le choix était trop dur, il fallait qu’elle le voit, qu’elle soit ferme avec l’homme, qu’il fasse un choix pour que leur amour puisse s’accomplir…
De plus sa nature de nymphette lui faisait peur, cette nature ne l’avait jamais quittée, arriverait-elle à ne fréquenter qu’un seul et unique homme et à refreiner ses pulsions qui l’a menait à une vie débridée, qu’elle avait si longtemps menée.


Ce n’est qu’au petit matin qu’elle trouva le sommeil, toutes ces pensées se bousculaient dans sa tête. Mais, Hi-ko, avant de s’envoler pour retrouver son maître, fut le seul à voir que Scévole avant de s’endormir avait sur les lèvres un sourir discret…

Kalios

Voilà plusieurs jours que Kalios avait quitté Schyldryick avec une mission qu’il venait d’accomplir. Il ne voulait se reposer ou dormir, car il voulait annoncer le plus rapidement possible l’heureuse nouvelle à son ami. La pluie fouettait son visage ; le vent soufflait comme s’il voulait le ralentir. Mais rien ne semblait freiner la course de Kalios. Rien ne pourrait l’arrêter comme s’il était investit d’une mission divine.

Ce n’est qu’aux premières lueurs du matin qu’il arriva à l’auberge où séjournait Schyldryick…

Schyldryick, perdu dans ses rêveries, ne le vit pas entrer et ne le remarqua que lorsqu'il s'approcha... Là, il fit un bond de sa chaise et se précipita à la rencontre du barde...

"L'as-tu trouvée? Qu'a-t-elle dit? "

Kalios posa ses deux mains sur la table en tentant de retrouver on souffle.

"Merci mon ami, mais la réponse de votre bien-aimé ne saurit souffrir d'un quelconque retard. Sachez qu'en entendant nos mots ses yeux se sont mis à resplendir d'une lueur que je ne saurai décrire. J'ai cru entendre son coeur chantez une douce mélodie pour vous et son sourire me fit comprendre que son coeur et le votre sont fait pour être unis pour toujours et à jamais..."

Schyldryick retomba assis... un sourire béat aux lèvres... le regard perdu à l'horizon... en gros, l'air bête

"Il vous faut être patient pour le moment et attendre sa réponse, mais je suis persuadé qu'elle sera positive."

A peine eut-il prononcé ces quelque mots, qu'il sentit un peu à peu glisser vers le pays des songes, en espérant y retrouver sa douce Myriad. Il s'endormit avec un léger sourire aux coins des lèvres...

Schyldryick

Schyldryick porta Kalios dans sa chambre...
il ne savait quoi faire...
Ses pensées se bousculaient dans son esprit...

Lorsque iH-ko arriva à tire d'ailes... Le jeune homme ouvrit la fenêtre et le prit dans ses bras, le faisant tournoyer.
Il pressa l'animal contre son coeur... Et le corbeau posa sa tête contre son front...
Quelque chose arriva alors...
Schyldryick ne se savait pas capable de le faire... à moins que l'amour ne donne des pouvoirs... Toujours est-il que Schyldryick eut la vision de ce dont le corbeau avait été témoin chez la nymphette...

Les paroles de la belle firent fondre le coeur de Schyld, qui, d'un coup, eut les idées bien en place...

Il descendit dans la salle commune de l'auberge et demanda du parchemin et de l'encre.

Sa première lettre fut destinée à ...

Tori,
Mon coeur n'écoute plus ma raison... Je sais que je t'avais juré de rester à jamais à tes côtés, mais les Solm ne sont décidément pas faits pour moi... Déjà, je ne vénère pas votre dieu... Mais cela tu le savais déjà... Mon dieu est Lo et je ne puis l'abjurer...
Ensuite et surtout, je suis tombé amoureux... et j'aimerais rejoindre ma belle... Elle se nomme Scevole... et qui mieux que toi peut comprendre un changement de vie par amour?
Tu m'as dit toi-même un jour avoir été malheureux quand tu as cessé tes raids pour vivre une vie paisible auprès de ma soeur, Samhain... parce que tu étouffais ta nature profonde. Tel a été le cas pour moi en rejoignant les Solm... Et par amour pour Scevole, je vais te laisser gérer seul ton clan... Tu n'es plus seul, et plus le temps passe, mieux tu sembles te porter... Je n'ai donc rien à regretter quant à ma décision de partir... De plus, ce n'est pas parce que je m'en vais que je renie notre amitié. Je resterai ton ami à jamais, et ce quelque soit les chemins que nous prenions.

Bonne route à toi, mon frère.
Schyldryick.

Une fois cette première lettre rédigée, Schyldryick alla la poser devant la porte de la forteresse des aspirants Solm...
Puis s'en fut, tout son paquetage sur le dos.

Une fois revenu à l'auberge, il rédigea une seconde lettre...
Celle-ci était pour...

Hiko,
Toi à qui je me suis confié depuis le début, j'ai aujourd'hui besoin de ton aide... J'aimerais aller voir Scevole... Mais bien que j'ai quitté les solm, j'ai peur de l'accueil qu'on pourrait me faire chez les amis de Scevole... il n'est pas encore connu le fait que je ne sois plus chez eux...
Voilà pourquoi j'aimerais m'y rendre discrètement et demander à la dame de mes pensées de partir avec moi...
Accepterais-tu de me rejoindre dans le bosquet non loin de leur fort cette nuit-même afin de mettre un plan au point?

D'avance, merci.
Schyldryick


Une fois ces deux lettres rédigées, Schyldryick, bien que mourrant d'impatience alla au chevet de Kalios, afin d'attendre son réveil et lui expliquer la suite des évènements...

Schyldryick

Kalios se réveilla péniblement, les muscles engourdis et douloureux de plusieurs jours de courses. Il s'étira et fut surpris de voir Schyldryick à son chevet. Il semblait curieusement nerveux.

«Bonjour mon ami. Que me vaut votre visite de si bon matin » ?
-Kalios, j’ai encore besoin de votre aide…
« Vous savez que mon aide vous est acquise… »
-J’ai quitté les Solm… mais Scevole ne le sait pas encore… et les witness non plus… et j’aimerais tant la voir…
« En quoi puis-je vous aider, alors ? »
-Je dois me rendre là-bas de manière discrète mais je n’ose m’y rendre seul…

Le jeune homme ne put réprimer le rouge qui lui montait aux joues…
Kalios, troublé lui mit la main sur l’épaule et lui dit

« Soit, je serai à vos côtés si cela peut vous réconforter… quand partons-nous ? »

Schyldryick sembla revigoré par la réponse du barde et s’agita soudain..
-Il nous faut partir tout de suite. J’ai demandé l’aide de mon ami Hiko et à l’heure qu’il est, il doit nous attendre dans le bois… il fait déjà presque nuit… vous avez dormi longtemps…
«Alors, ne perdons pas de temps, partons sur-le-champ ! »

Les deux hommes se mirent donc en route en direction du bosquet où, Schyld l'espérait, Hiko les attendrait encore…

Une ombre se détachait du bosquet, cape flottant au vent, le jeune mage avait répondu à l'appel de ses amis.
Schyldryick en fut plus touché qu’il n’oserait l’admettre.

Une fois les présentations faites, les deux hommes se tournèrent vers schyldryick, et malgré l’obscurité, ils purent remarquer le rouge lui monter aux joues.

Le premier à rompre le silence fut Kalios…

« Suivez-moi, je sais où se trouve sa chambre »
une indescriptible tension emplissait l'air alors qu'ils se glissaient silencieusement en direction de la forteresse des Witness…

La dernière fois que Schyldryick avait du se glisser quelque part à pas feutrés, c'était une toute autre tension qui l'étreignait... cette fois, la peur de la revoir prenait de la place, mais pas tant que l'euphorie de pouvoir enfin lui reparler...
Une fois arrivée à la fenêtre de la belle, pourtant, il se sentit pétrifié...
Alors Kalios et Hiko se rapprochèrent et posèrent chacun leur main sur l’épaule de leur ami


« courage... »

Schyldryick avala péniblement sa salive...
Le barde se pencha alors et lui murmura
« nous sommes à tes cotés »
Ces mots lui réchauffèrent le cœur et il se redressa…
-merci mes amis... Hiko... Connaîtrais-tu un sort qui me ferait voler jusqu'à sa fenêtre et qui me permettrait de ressortir avec elle de la même façon ?

Le mage murmura alors une incantation à peine audible. Un courant d'air emplit l'atmosphère, comme le souffle de l'espoir, et déposa schyld sur le rebord de la fenêtre
Devant lui, la belle nymphe dormait à poings fermés... la fenêtre était toujours entrouverte depuis le départ du corbeau...
Schyldryick n'eut pas le cœur de la réveiller... elle était si belle dans son sommeil... son visage d'ange était éclairé d'un petit sourire qui le fit sourire à son tour...

Il la prit doucement dans ses bras, et le courant d’air les porta sans le moindre à-coup jusqu’au sol, puis jusqu’à la tente qu’ils avaient prévue pour cet « enlèvement ».

Scevole ne se réveilla pas du trajet… Sans doute un autre tour de magie d’Hiko était-il là-derrière…
Une fois la belle posée à l’abris, Schyldryick ressortit pour remercier une nouvelle fois ses deux compagnons… Puis il rentra à nouveau dans la tente…
Mais il ne put dormir de la nuit… Il la passa allongé près de la nymphette, à la regarder dormir paisiblement…

Scevole

J’avais la tête brumeuse ce matin, du mal à reprendre mes esprits, une affreuse migraine me cisaillait la tête et je n’aspirais qu’à prolonger mon sommeil.


Scévole n’ouvrit pas tout de suite les yeux, elle ne voulait pas sortir de la somnolence qui la tenait, elle se remémorait le rêve de la nuit. Il paraissait tellement réel…

Une course folle…La lune est pleine… Un flottement dans l’air… Le silence… Hiko, Schyldryick, elle les voyait nettement…Une troisième personne était présente et lui aussi elle l’avait déjà vu mais son visage était trouble.


Elle se réveilla en sursaut, le décor qui l’entourait, elle ne le connaissait pas. Des lampes a huile accrochées sur l’armature métallique d’une tente diffusaient une lumière tamisée. Puis elle sentie une présence, un corps chaud reposait à côté d’elle. Tournant la tête elle découvrit Schyildryick endormi paisiblement à côté d’elle. Non, elle devait encore être dans un rêve, comment pouvait elle se trouver ici alors qu’elle se souvenait pertinemment s’être couchée dans sa chambre…
Une claque plus tard, la joue rougie elle du se rendre à l’évidence qu’elle ne rêvait pas, elle avait belle et bien été enlevée dans la nuit.
Schyidryick bougea à côté d’elle, il était prêt à se réveiller. Sa nature guerrière reprenant le dessus, Scévole chercha ses armes, elles lui avaient été enlevées… Néanmoins sa dague était toujours accroché à sa cheville, elle la saisi et la plaça immédiatement sous la gorge tendre de l’homme. Scyldryick se réveilla, il ne semblait pas craintif, elle vit même un sourire naître sur son visage.
- Que fais je ici ? Est-ce encore une ruse des SOLM !
- Je t’ai enlevé dit il le plus simplement du monde.
- Ca je le voit mais quel est ton but, pourquoi me séquestrer, suis-je un moyen de pression pour les SOLM contre les witness !
- J’ai quitté les SOLM, et, te trouve tu séquestrée. Tes membres sont libres, le reste de ton équipement repose dans ce coin regarde.
Scévole découvrit son armure et ses armes appuyées contre la tente. Reprenant doucement son calme elle écarta lentement sa lame de la gorge de l’homme.
Schyidryick lui relata les événements de la nuit, comment Kalios l’avait emmené à sa fenêtre, comment Hiko avait usé de ses pouvoirs sur elle,...
Peut à peu Scévole repris confiance, peu à peu son amour pour le jeune homme repris le dessus, elle lui sourit…
- tu aurait du me demander, je t’aurais suivi sans la moindre hésitation.
A ces paroles le jeune homme fut rempli d’une joie qui transparaissait sur son visage, il prit Scévole dans ses bras et la sera fort.

Lentement, sans un mot, Scévole s’écarta, elle ôta la tunique qui lui couvrait le corps, Schyldryick pour la première fois découvrit la nymphette nue. Il tremblait comme une feuille. Scévole prit les mains de l’homme et les appuya contre ses hanches, les tremblements se calmèrent. Ses mains remontèrent vers ses seins, atteignant leur courbe Schyidryick eu un moment de recul.
- je ne suis pas sur… Je n’ai jamais…
Approchant un doigt unique de la bouche de l’homme, Scévole dans un souffle lui murmura :
- chut…
Puis elle se leva, alla souffler les lampes à huile, le noir se fit…

Dehors la brume entourait tout, on pouvait voir dans un bosquet une tente, au sommet de celle-ci, sur un piquet, Hi-ko le corbeau entama un chant qui n’avait rien de lugubre, ses croassements résonnèrent dans le jour naissant…