Les larmes d'une soeur

Adossé au pied d'un immense chene, Zifnabb bricolait sur son vieux Tonerre Symphonique ,qui, avec l'age se desaccordait de plus en plus souvent. Il allait s'adonner avec enthousiasme à l'élaboration de nouvelles melodies et se rejouissait à l'avance de la profusion d'idées qui lui venait en tête.

La brise soufflait doucement faisant blancer les feuilles et l'air reposant etait propice aux reflexions...Regulierement il venait dans ce lieu absolument magique, cette petite clairiere du sud-est de Dusso ou la végétation semblait proteger toutes âmes qui vivent de la rudesse du climat dussocien. La flore, luxuriante abritait une multitude d'especes vegetales qui enchantait Zifnabb par sa diversité, sa profusion et ses frangances enchantresses.

Flâner ici etait devenu vital pour le vieux menestrel , la lassitude qu'il eprouvait le peinait grandement et ces moment de quietude etait un don du ciel.

Alors qu'il se decidait à gratouiller les cordes de son luth, un petit faucon vint se poser juste en face de lui au pied d'un petit bosquet epineux. L'oeil vif et le plumage delicieusement coloré, le volatile emettait des petits sifflements stridents tout en fixant le barde.

Intrigué, Zifnabb deposa delicatement son precieux instrument sur un lit de mousse et se leva en douceur afin d'approcher ce petit animal bien curieux. Le faucon s'avanca par petits bon jusqu'au pied du menestrel et c'est alors qu' il decouvrit attaché au pied du petit rapace un minuscule parchemin accroché .

La curiosité du barde avait atteint son paroxysme. Si quelqu'un lui avait envoyé un message ici dans son petit jardin secret cela ne pouvait etre qu'une personne de sa famille, quelqu'un qui connaissait ses habitudes.
Zifnabb alla chercher sa petite besace et revint pres du faucon tout en fouillant son contenu. Il en sortit un morceau de ration de voyage et en deposa au sol car apres minutieuse observation, il vit que le volatile devait etre epuisé, certaines de ses plumes etait retournées et une de ses pattes etait toute boursouflée de sang coagulé.

-Eh bien mon petit ami, quel chemin as tu donc accompli ....

Avec toute l'attention qu'il est possible de faire preuve, Zifnabb decrocha le petit parchemin pendant que le petit faucon devorait avidement son encas sans preter aucunement attention au menestrel. Tout en depliant le manuscrit, Zifnabb ragea des mauvaise conditions de voyage qu'avait endurer cette lettre, en effet certaines parties avaient été effacé par les intemperies et c'est avec stupeur qu'il dechiffra le contenu lisible de cette missive:


Mon cher Zifn .......mariage est annulé. Si vous saviez a quel point ma vie s'est b ......... d'un co ........ je ne pourrais plus jamais vivre .......... il n'y ............ de lendemain ................. Kamui ............................... immonde ...... Solm .................... veux mourir ................................ ..... am.... enor......

Adieu
Rubby


Sans hesitations Zifnabb remit ce petit parchemin dans ca besace se precipita sur son luth et le remis en bandouliere. L'heure n'etait plus a la composition et a la flanerie. Jetant un dernier regard au faucon qui ne se soucier que de son morceau de biscuit il entreprit une course , qui pour un menestrel defiait toute logique physique en direction de la grande forteresse familliale des Witness, son unique famille. Des la sortie de son "sanctuaire" zifnabb faillit trebucher, comme si le climat avait changer du tout au tout, la realité de Dusso etait vraiment sinistre se dit il, les bourrasques de vent glacé fouettaient le sol et les chaires et le froid glaçait le sang. Maintenant son allure a travers toute la clairiere qui menait
a l'Aube de l'Infini, le bastion des Witness, il ne cessait de penser a cette missive de leur jeune soeur Rubby, quel drame etait en train de se jouer sur Baduk.

Enfin la forteresse etait en vue. Enorme batisse dominant la clairiere et protegeant ses occupants des assauts enemis, elle n'en restait pas moins un lieu unique en cette region de Dusso ou le confort, la chaleur et le bonheur n'avaient d'egal que la paix la joie et la simplicité. Alors qu'il franchissait la porte il aperçu son grand ami Ungor qui comme d'habitude faisait semblant de nettoyer la cour et Zifnabb, malgré la tregedie qui , et il en etait sur, etait en train de se derouler, ne pu s'empecher d'arborer un large sourire a la vue du verre et de la bouteille d'alcool de prune que son vieux compere tentait inutilement de dissimuler. Sans pouvoir epiloguer sur cette hilarante scene et regretant tout de meme de ne pas partager un verre avec son ami, il l'invita en hurlant a se rendre dans la grande salle commune de la forteresse en priant chaque membre present de se rassembler de toute urgence.

A peine eu t'il le temps de se debarasser de ses effets personnel que la grande salle commencait a se remplir rapidement. Le feu de cheminée irradiait la piece et la douce chaleur calma instentanement le menestrel qui pu alors s'exprimer non pas correctement mais au moins de maniere intelligible à ses freres et soeurs.


- mes Freres, mes soeurs, regardez donc ce que je viens de recevoir, cette terrible missive, regardez par vous meme!

il tendit le parchemin avant de poursuivre:

-Je ne sais pas ce qui se trame mais une chose est sûre, rien que les mots Kamui et Solm , dont leur prononciation me donne des hauts-le-coeur m'incite a reagir immediatement, nous ne laisserons plus personne faire pleurer une de nos soeurs.....

Zifnabb reajusta son luth et se saisit de sa vieille épee de glace emoussée par les luttes incessantes et regarda d'un oeil brillant de colere, sentiment qu'il avait commencé a oublié, sa famille reunie.


- l'heure n'est plus a la poesie et de nouvelles epopees doivent etre ecrites. Ma lame doit retrouver son trachant et son acier le gout du sang des Solms......

Le lendemain, sur Baduk
Menveos sorti de la taverne où il sejournait. Il n'aurait pas cru que cette journée allait aussi particulière. Il sorti de la ville le plus furtivement possible et se mis à se camoufler pour être invisible. En tant que chasseur des serviteurs du mal, il fallait être encore plus discret qu'eux. Il se déplaçait avec une habilité déconcertante, si bien qu'aucun être ne pouvait le distinguer. Il passait à coté des animaux les plus farouches sans se faire reperer. Il se dit qu'il n'avait pas encore perdu la main, même si ces nouvelles pièces d'armures rendaient les mouvements difficiles. Au detour d'une colline il entendit une jeune femme pleurant étendu sous l'ombre d'un arbre. Il reconnu aussitôt à qui les pleurs appartenaient.
Rubby
Il parti la voir en essayant de ne pas brusquer la jeune magicienne. La voir les yeux pleins de larmes le désolait, lui qui avait l'habitude de la voir si enjoué si joyeuse.
"Que ce passe t il Rubby?
_Je ... J'ai trahi les Witness! J'ai été dupée par un démon!"
Menveos savait que dans ces moments là, il fallait que Rubby parle d'elle même
"Tiens Rubby, bois ça, et ensuite tu me racontera tout."
Le jeune homme tendis une flasque argentée à la jeune femme. Elle bu d'une gorgée la liqueur que le récipient contenait. La liqueur de barbus remis la jeune femme de ces émotions et expliqua la sombre histoire: Kamui, l'infâme, avait attiré l'attention ce Rubby et avait fait tout pour qu'elle n'éprouve plus de sentiments pour Drake. Il y avait réussi. Mais en plus et c'est ce qui est le plus outrageant, il a falli la convaincre de répudié sa famille! Mais la lucidité avait repris Rubby et lui avait découvrir la mascarade. Après ces explications Menveos tendis un morceau d'étoffe à la jeune femme qui se tenait la tête.
"Ne pleure plus. Tu n'as pas trahi ta famille. Nous serons toujours la pour toi. Le propre au diable est de séduire et ne soit pas honteuse de tes pensèes. La vie est trop belle pour ça.
_Tu as raison, mais je ne sais pas controler mon coeur
_Car tu n'as pas eu de tourments assez forts pour ça et c'est tout a ton honneur" La jeune femme se détendit. Les paroles du jeune homme n'avaient pas été vaines
"Je ne voulais que le calme et la douceur et je n'ai que rancune en mon coeur!
_Le calme tu ne l'auras jamais.Mais la douceur tu l'auras toujours parmi nous. Le calme avec Zif qui se ballade le collant baissé tu peux t'assoir dessus mais la douceur et la chaleur qu'apporte une famille comme celle que l'on a est comme une chaude couverture en hiver elle protège de tout ne l'oublie pas"

Bien que perdu dans ses livres Mardeus reussisait à se tenir informer de ce qui se tramait en extérieur .... il n'avait rien gardé il avait tout donné à sa famille qui avait su le recueillir, les witness ... quelqu'un l'informait souvent de se qui se passait dans la famille... le scribe était trop calme désormais pour ressortir rien qu'un soir,la flamme de toujours qui avivait ses yeux s'etait eteinte au moment où il avait refermé la porte de sa bibliothèque derrière lui... mais ce qui lui imcombait c etait de prendre des nouvelles meme s'il ne pouvait plus proteger les siens ...

Alors qu'il avait appris la grande nouvelle, le desapointement fut grand quand il apprit que les miasmes survivaient et empechaient certains, en l occurence rubby ici, de vivre heureuse ...ce cloporte que Mardeus n'avait pu ecraser car il était encore trop peu expérimenté ce kamui ... misérable vermine .. le scribe fulminait et tournait en rond dans ses livres sans savoir exactement que chercher ....

"activation des esprits,réanimation et autres ensorcellement"

tiens ce livre peu paraitre interessant ... je ne suis pas mort il va peut etre comprendre qu'une ombre est encore bien puissante, je ne suis pas le meilleur magicien qui existe mais comprendre des arcanes et incanter de quelconque magies noires je sais le faire ...

En attendant que je comprenne un jour ce livre qui sait je ne peux laisser cela ainsi...
Mardeus alla dans son arrière boutique la où il concervait quelques amis fidèle au pelage d'or, un croisement incroyable de dragon d'or et de phoenix royal maintenant par divination à une petite taille ...

un petit message accroché sous l'aile, et les dragonix partirent là où ils devaient ....

*en espérant que mes vieux amis ne soient pas morts, pour une fois que je necessite leur aide*

Mardeus etait certes très mal perçu par beaucoup mais au fond il avait su connaitre des personnes et son coeur de witness reprenait alors le dessus sur sa haine infernale et devastatrice . j'espère qu'ils accepteront cette requête ...

le dernier dragonix etait bien different, plus magnifique encore, un dragonix aux plumes argentées ...

va Witness -car c est ainsi que le scribe nommait cette merveille de la nature- trouves la jeune magicienne witness de baduk attristée porte lui ce message,je te mets ta nouriture favorite -de la viande de loup des glaces, cuisiné d'une façon méconnue- dans cette petite poche à ta patte gauche, fait attention dans ton vol, soit rapide sans être precipité, tu ne dois en aucun cas être intercepté, tu es mon dernier espoir, je ne peux faire mieux que ça... vas mon petit Witness

*une petite flamme sortit de la gueule du dragonix argentée comme pour approuver ce que son maître venait de lui dire*

oh * le scribe sourit legerement, et embrassa sur le haut du crane sa protegée* vole doucement surtout quand tu l'approches tu es unique personne ne t'as vu tout le monde se jettera sur toi pour te capturer, tu sais fait tes petits cris si mignons et amicaux dont tu as le secret

le scribe regarda Witness s'envoler et disparaitre au loin avant de refermer volets et fenêtres.

Sur le message on pouvait lire:

"
Bonjour belle enfant,rubby,je suis l'unique dragonix argentée de ces terres, un croisement entre un dragon d'argent et un phoenix royal, envoyé par un être qui porte les witness haut dans son coeur que tu ne connais pas, le scribe Mardeus. Il a laissé de la nourriture à ma patte gauche si tu pouvais ouvrir la poche de nourriture avant de continuer de lire merci...


Rubby, jeune mage witness je ne te connais point, tu ne me connais point, mais tu fais parti d'une grande famille,j'ai envoyé par delà les coins perdus des missives à quelques amis que j'ai pu me faire dans ma vie tumultueuse, je ne vais pas tout te raconter en détail... sèche tes larmes, relève batons et bouclier et avec tous, ce cloporte qui vous a nuit lechera toutes les pierres des chemins qui mènent à la mort un par un, il souffrira comme jamais personne en ces terres n'a jamais encore souffert, il pleurera toutes ses larmes de son corps jusqu'à vider son corps des dernieres vitalités qui pourront lui rester ...

j'espère que mes amis répondront présent pour t'aider, sachant que toute la famille te soutiendra, les witness ne s'oublient pas... witness comme le nom de ce fabuleux dragonix qui est près de toi... je m'adonne en attendant à un art divinatoire bien sombre, si tu passes près de la taverne de kédok fait un saut à ma bibliothèque, pour cela toque trois fois a la fenetre de droite et deux fois à la porte, je sais que c est un ami qui arrive,j'ai un vieux baton qui ne me sert plus que je te donnerais, les incantations avec sont encore plus puissantes qu'avec le baton que vous devez avoir...

...garde la dragonix avec toi, j'ai fait envoyer de la nourriture pour elle -oui c est une femelle- à la forteresse des witness en badul où tu dois loger....


bien à toi rubby,jeune witness.

Mardeus le scribe




"

Rubby était là les yeux brillants, les joues luisantes de larmes auprès de Menveos quand une grande ombre boucha le brin de soleil qui arrivait aux pieds et cuisse de la mage.
Cette ombre était sûrement formée par un grand rapace comme un griffon, très fréquents sur Baduk .... mais étrangement l'ombre faisait du sur place, l'oiseau ne semblait pas être belliqueux ...
Au contraire, de petits gémissements émanaient comme si le volatile cherchait à approcher sans terroriser la mage encore sanglotante ... Menveos méfiant se leva et se mit devant Rubby, la main sur son arme, il était prêt a dégainer face à l'intrus toujours immobile… alors les yeux des deux Witness s'habituèrent à cette ombre, et ils étaient à nouveau éblouis non pas par le soleil tapant mais par la bête elle même .... des lueurs d'espoir? Rubby ne bougeait pas, Menveos non plus d'ailleurs, l'intensité lumineuse argentée se dégageant du volatile inconnu les avait comme cloués...
Alors le soleil repris le dessus car la bête se posa et s'approcha lentement des deux Witness immobiles.

-Oh mais qu'est ce donc? Tu es si mignon…

Rubby esquissa un léger sourire en s’exclamant ainsi.

-Tu ressembles à un dragon, mais tu as des plumes, tu es bien étrange.

Le dragonix se mis à côté de Rubby et posa tendrement sa tête sur l'épaule de la mage comme pour la réconforter.

Menveos s'assit auprès de la jeune femme et de l'étrange créature.

-... Regarde Rubby, regarde ses pattes ... il y a une petite besace et un parchemin replié...

Rubby s'attarda sur les pattes de l'animal, et aperçut la besace ainsi que le parchemin. Elle posa une main le message et regardant l'animal, elle demanda.

-C'est pour moi? Suis je idiote, tu ne dois pas me comprendre, mais si tu t'es attardé, c’est que tu devais venir ici...

Une petite flamme sortit de la gueule de l'animal suivie de gloussements ressemblants presque à des rires humains.

-Oh quelle magnifique bête ... tu es si intelligent tu me comprends!

Rubby sécha ses larmes, respira un grand coup, déplia le parchemin et commença à lire le contenu. Quelle graphie pensa t elle en survolant les lignes des yeux avant de se plonger dans la lecture....

Elle avait à peine lu les premières lignes qu’elle s’arrêta, ouvrit la petite sacoche qui accompagnait le message et tendit au dragonix le repas qu’il avait mérité en accomplissant parfaitement sa tache.
Elle lu et relu le message, en silence puis à haute voix pour que Menveos soit au courant.

…….sèche tes larmes, relève bâtons et bouclier et avec tous, ce cloporte qui vous a nuit lechera toutes les pierres des chemins qui mènent à la mort un par un, il souffrira comme jamais personne en ces terres n'a jamais encore souffert, il pleurera toutes ses larmes de son corps jusqu'à vider son corps des dernières vitalités qui pourront lui rester ...

-Ce n’est pas possible ! Mardeus, qui est ce ? Enfin, suis-je maudite ?

Menveos s’étonna de la voir en colère, mais il n’eut pas le temps d’intervenir. La jeune femme se leva, des larmes de rage coulant maintenant sur ses joues ! Elle contempla le parchemin qui lui avait été envoyé !

-Tout cela est magnifique !!! Voilà une lettre bien étrange. Un animal fantasmagorique m’apportant un message de réconfort ! Bravo ! Est-ce que tout le monde est au courant de cette mésaventure, est ce que tout le monde sait ?

Elle frappa du pied dans une pierre qui traînait là, l’envoyant voler aussi loin que lui permettait sa colère.

-Tout le monde sait maintenant que je ne suis qu’une traîtresse à mon clan, que j’ai aimé un ennemi des miens. Menveos, j’avais raison d’avoir honte ! Regarde ce que le ciel m’apporte…. Voilà la preuve que les nouvelles vont vite.
J’ai trahi mon clan, notre famille, dans mon âme en donnant de l’attention à cet homme.
Il a juré ma perte, voilà encore une de ses réussites ! J’ai été tentée de rejoindre ce démon. Il m’a fait oublier tout ce que j’étais, il m’a fait oublier l’homme que j’aimais, il m’a fait oublier la famille à laquelle je tenais…
Que ce Kamui ce soit joué de moi je m’en moque, mais comment pourrais je me pardonner jamais ce que je vous ai fait ! Comment pourriez vous me pardonner, vous les Witness ?
J’ai écris à Zifnabb, notre bon ménestrel en lui disant que tout était fini. Que le mariage était annulé. J’étais désespérée ! J’ai passé la nuit ici sous cet arbre ou tu m’as trouvée, ruminant de sombres pensées, pleurant sur mon sort, rageant de ma sottise, essayant d’imaginer un scénario correct pour clore cette vie d’inutile, mais c’est à croire que je n’ai pas assez de courage même pour cela ! J’ai espéré qu’un assassin passe par ici et me tue, puis le jour est venu et toi avec lui.
Tu affirmes que les pensées ne sont pas condamnables ? Je pense que tu as tord ! Comment vivre à présent ? J’ai tellement peur de recommencer mes erreurs. Et voilà quoi ?

Elle secouait à présent le pauvre morceau de parchemin, celui qui lui avait été envoyé pour lui venir en aide… Entre deux sanglots, elle poursuivit. Menveos écoutait patiemment cette femme devenue hystérique !

-Voilà que des inconnus m’envoient des messages de réconfort ! Je n’ai envie que d’une chose à présent, c’est de mourir. J’en ai assez de faire souffrir ceux que j’aime. J’ai fais la pire des bêtises en m’entichant de cet homme que vous tous détestez tant.
Pourquoi ? …….. Saurais tu me le dire Menveos ? Pourquoi cette vie simple et tranquille ne suffisait pas à une idiote comme moi ? Pourquoi j’ai voulu faire tout mieux que tout le monde ? Pourquoi je me retrouve maintenant dans la pire des situations ? La mort voilà ce que je souhaite à présent, voilà ce que j’ai écrit à Zifnabb, la mort ! La mort de ce cœur !
Les cœurs neufs ne s’achètent pas, même dans les contrées hostiles de Dusso…
Je vous ai trahi tous autant que vous êtes en traitant avec Kamui, avec les Enfers avec les …….. Solms !

Menveos se leva et tenta de faire asseoir Rubby. Celle-ci fatiguée se laissa faire. Quand il lui tendit à nouveau la flasque d’alcool elle accepta de bon cœur.
Le dragonix n’avait pas bougé. Rubby l’observa un instant. Bel animal noble et fier, au plumage étincelant. Elle leva les yeux vers le ciel qui était dégagé en cette journée ensoleillée. Ensuite elle laissa retomber son regard sur le message qu’elle tenait toujours dans son poing serré. Menveos lui tendit un morceau d’étoffe brodée.

-La vie est trop belle sur ces terres pour se laisser aller à une déprime si peu justifiée tu te fais du mal pour rien je ne te laisserai pas tomber comme ça fais moi confiance, parole de Menveos!
Je connais Mardeus, je vais te raconter….
Tiens, sèche tes larmes, Kamui ne mérite pas qu’on pleure pour lui…

La jeune femme esquissa un sourire en entendant la juste parole son ami…
Elle inspira profondément et déplia à nouveau le parchemin que Mardeus lui avait envoyé. Ce message était plein de bonté et de sagesse. Cet homme qu’elle ne connaissait point lui proposait son aide ainsi que celle de ses alliés. Allait elle se rendre sans combattre ?

-Pitié Menveos, que dois je faire maintenant ? Je suis vraiment déboussolée et cet alcool ne m’éclaircit pas les idées…. Est-ce qu’il en reste au moins ? J’en boirais bien encore, pour oublier…. Pour oublier qu’à cause de mes erreurs, je me suis perdue et bien plus important encore, j’ai perdu ma famille !
Ma famille……

Par une sombre soirée glaciale , alors que les fragments de gréles vinrent tintés contre les croisées de la noble citadelle , kira , gagné par un profond sentiment de monotonie , décida dans un sursaut d'éxitation de s'addonner a une des activitées dans lesquelles il avait prit l'habitude d'éxeller .

Accompagné de sa solitude et de sa flute mélodieuse, kira s'en alla comme a son habitude dans un de ces bourgs glacials dussociens dans lesquels il pouvait laisser la noirceur de son coeur prendre possession de son corps , des hurlements de crédules chérubins s'ajoutaient alors au chant déchirant de la nuit.Une fois que le silence fut regagné par les vallées au blancs manteaux et une fois les appétits malsains apaisés par cette excursion macabre , kira retourna a l'aube de l'infini en chantonant et en se delectant les bout de nerfs et de cervicale qui resistait encor au lavement de sa langue taché de sang.

Valsant et galopant a travers les boisements avoisinant l'immense forteresse ,kira s'empressa de rentrer dans l'antre qui lui était si chaleureuse. Tout en évitant les strings de scevole qui se disséminaient a travers toute la pièce , kira entrapercu sur le comptoir du bar au milieu d'une multitude de divers alcoves que Ungor avait prit soin de vidé, une missive sale que les éléments s'était amusés a tourmentés.Ne possédant pas toutes les notions de lecture , kira pu quand mème saisir la tournure des quelques mots que ses yeux bordés de larmes pouvaient comprendre :

Mon cher Zifn .......mariage est annulé. Si vous saviez a quel point ma vie s'est b ......... d'un co ........ je ne pourrais plus jamais vivre .......... il n'y ............ de lendemain ................. Kamui ............................... immonde ...... Solm .................... veux mourir ................................ ..... am.... enor......

Adieu
Rubby

Kira se rememorait les temps passés auprès de Rubby , celle a qui il avait octroyé une grande place de son coeur de glace , les longues nuits sur baduk a converser autour d'un feu qui trahissait les ténèbres de la nuit, celle qu'il avait considéré comme une soeur , celle dont la joie de vivre balayait d'un coup la tristesse de l'ame du satyre , il ne pouvait concevoir que la force des choses et quelque soit elles , ne pouvait éxtirper de son coeur tendre et froid une de ces rares personnes envers qui il avait tenté de donner de son amour.

Ces pensées obnibulaient le pauvre satyre , accablant son impuissance , la plaie de son coeur s'infectait d'avantage quand les noms de SOLM et kamui résonaient dans son esprit.Ne pouvant supporté de se trouver sur la mème terre que celui qui avait poussé sa protégée a cette fin , kira nourissait dans le plus grand silence une haine meurtrière envers ce vermisseau qu'il lui avait été donné de cotoyé par le passé , il pleuvait sur son coeur comme il pleuvait sur la citadelle qui , chaque jour , se voyait recevoir les assaults répétés de ses eternels enemis.

La nuit fut tumultueuse pour le pauvre satyre , laissant sa raison a des songes psychédéliques réveillant en lui sa folie ,ne parvenant pas a trouver l'apaisement du sommeil , kira s'empressa de rassembler sa flute mélodieuse, ses quelques affaires et le lourd attirail qui pesait sur son faible corps squelétique.

Ne pouvant laisser sa jeune soeur a ce triste sort , kira entreprit son futur voyage sur les terres de baduk qu'il avait quitté il y a fort longtemps , ses quelques notions d'écriture lui permirent de rédiger une missive qu'il placa sur la maigre porte en bois de l'indomptable forteresse.On pouvait déchiffrer sur ce bout de papié duquel coulait l'encre de la plume :

"Je ne peut me soustraire a laisser mourir un menbres de la famille WITNESS , je m'en vais sur les terres de baduk afin de peu-ètre sauver l'irréparable et pour tuer un certain homme ... Je ne pourrai poursuivre mon éxistence qu'une fois que le sang de ce vermisseau aura touché terre , il fournira a mon corps maigre un des plus somptueux repas de mon éxistence , je reviendrai vous preter main forte une fois ces deux choses achevées .
WITNESS , les temps qui courent ne laissent plus de place au jolies choses , il est temps de prendre les armes et de gouter au sang le plus amer de ces terres ..."

Munis de son lourd attirail, le satyre masqué commenca sa longue marche vers baduk , on entendit ses pas crissé dans la neige jusqu'a ce que la nuit l'englouti totalement ...

Le Menestrel avait porté la nouvelle.
Malgré tout, tout le monde se souciait de Rubby, mais personne ne pensait à agir.
Bien que le fait de réconforter la jeune femme soit important, l'action manquait à Ragga.
Rubby, une magicienne si gentille et attentionnée.

STOP, il en était trop. Les solm, ces pouritures, ils le paieront !

Un message partit ...

"Chère Rubby,

Sache avant tout que la famille sera toujours ouverte à toi, tu ne nous as aucunement trahis !

Malgré tout, le déplacement ne me servirais que très peu. Si tu lis ce message, c'est déjà que certains Witness sont à ton chevet, et j'ai une entière confiance en eux, il sauront te remonter le moral, te remettre dans les rails.

Je me souviens de Kamui.
Anciennement Afumade, il décida de changer de nom afin de laisser en arrière son lourd passé. Malheuresement son nouveau nom est encore plus désollant que le précédent.
Je me remémorre cette époque où cette larve, ce cloporte, me laichait les pieds afin de pouvoir juste toucher mon épée du Balrog, créature mithique, qui semait le trouble sur Boudok, avant de mourrir d'un mal étrange.
Depuis, Kamui a rejoins les solm, puis les enfers.

Malgré tout, après moultes années d'entrainement, je commence à m'extérioriser, je sens la force dans mes veines, j'aime à venger ma famille.
Je me trouve dans les meilleurs guerriers des terres argentées. Kamui n'est qu'une sous-larve à mes yeux, nos deux dernières rencontres se sont soldées par la fuite avec la queue entre les jambes de cette abomination de la nature.

Lui, trop occupé à s'attaquer à plus faible que lui, ne verra pas le semi-demon arriver dans son dos, qui lui plantera son épée et sa griffe en plein coeur.

Je tiens ma famille très fort dans mon coeur, et je ne voudrais pas que quelqu'un la détruise, c'est pourquoi j'irais te venger petite Rubby.

Malgré tout, je suis triste d'apprendre l'annulation de ton mariage. Je m'étais fait à l'idée de venir le voir. - Drake - aurait été un fabuleux mari pour toi. Est-il déjà trop tard ?

Sur ce, je prépare mes affaires, une marche vers Boudok s'impose.

A bientot
Ragga

Depuis quelques evenements recents, Gengis Khan avait perdu toutes motivations ...

Sa reine avait du s'absenter relativement loin du monde argenté et l'avait a nouveau remis a la tete de la famille ...

L'elfe noir hesitait encore a garder la tete haute et a representer sa famille ... Il se tenait simplement au courant des evenements se produissant chez les WITNESS ...

Jamais il n'abandonnerai son unique raison d'exister, c'est a dire cette guilde fermée et si unie qu'aucun autre clan n'avait réussi a égaler .
Trainant au gré du vent sur ce monde ou il avait été reconnu comme l'un des plus grands chasseurs, il avait l'ame triste et fermée ...
Ce matin, machinalement et inconsciemment , ses pas l'avait amené sur le perron de l'aube de l'infini, cette batisse qu'il avait aidé a construire, rajouttant meurtrieres et donjons, afin de la preserver du peuple solm et des enfers ... Il entra .

Cette vieille demeure si joyeuse auparavant affichait un air sombre ... Certes les affaires heteroclites de ses compagnons trainaient ca et la mais le drow sentit que quelquechose allait mal ...
Il s'approcha de l'autel de la pièce principale et apercu le parchemin delavé ...

Apres lecture, son sang ne fit qu'un tour !!!

Il prit un porte voix, s'approcha de la fenetre la plus haute de la tour donnant sur le nord de Dusso et cria a plein poumons !


"Kamui, c'en est trop ! je viens de decouvrir qui vous etiez auparavant et cela ne m'etonne guere en fait ! Vous n'entendrez point ce message mais le vent et les bonnes volontés vous rapporteront mes paroles !!!"
Il reprit son souffle ...
"Vous representez tout ce qui existe de pire sur ces terres, délation, arnaque, abus de confiance, provocation gratuite et j'en passe ! Sachez que vous n'etes qu'un cloporte face à ma puissance mais sachez également que notre famille sait s'unir et s'organiser dans les moments opportuns ! Je vous declare indésirable et nuisible à notre guilde ... Ainsi je vais declencher sur vous une tempete mémorable comme jamais vous n'en avez supporté, dussé-je dilapider ma fortune chez les chasseurs de primes et mes alliés !"

Gengis Khan posa son porte-voix et sans attendre se rendit devant le fort relativement proche ou siègaient ses ennemis des enfers, maitre de l'immondice nommé Kamui ...

Certes ennemis de tous temps, Gengis respectait certains enfers et particulierement leur chef Genki ...

Il deposa ce message sur la lourde porte du bastion infernal ...

Citation :

Cher maitre des enfers, cher ennemi, une vermine pourrit votre sein ... je sais les methodes parfois douteuses de votre guilde mais jamais je n'aurais pu penser voir une bassesse de la sorte ... Vous etes seul a decider du sort de vos membres mais je vous previens que ce Kamui ne fais qu'entacher votre sulfureuse reputation ... Ma famille et moi vous demandons de revoir votre jugement sur cet ersatz de membre et de l'evincer de votre ordre ... Quelquesoit votre décision, sachez qu'il sera traqué durant de nombreuses lunes !

Puis l'elfe noir repartit a la demeurre witness de Dusso et ecrivit une courte missive à Rubby ...

Gengis Khan pour Rubby a écrit:

Dame Rubby, qui sinon les trahis peuvent accuser une personne de traitrise ? Vous ne nous avez point trahi mais avez été juste abusé par un specialiste de cette discipline ... Si votre famille ne vous considère pas comme une traitresse, vous ne devez pas vous voir de la sorte ... vous etes une WITNESS au même titre que nous ! Sechez donc ces larmes, l'usurpateur est demasqué et sera puni comme il se doit!

Son gout à la vie revenait ... le drow esquissa un sourire et se dit que finalement cette aventure lui avait au moins apporté du positif ... Il revenait sur les terres d'argent afin de representer digniment sa famille comme par le passé ...

Il est dit que cette nuit le vent soufflat violement sur tous les territoires de Silver World et que chacun ressentit au fond de son être la vengeance Witness approchant ...

Peu apres avoir pris congé des siens, Zifnabb regagna ses quartiers, l'âme troublée, jamais de sa vie il n'avait ressenti une telle emotion. Prestement il prepara son sac de voyage: quelques morceaux de viandes sechées, une bonne miche de pain, quelques biscuits secs et bien sûr une bouteille de prune subtilisée dans la reserve personnelle de son ami Ungor.
Il s'appreta d'une tenue à la fois simple et fonctionnelle mais d'une qualité exeptionnelle. Achetée dans une des echoppes de la Ville de Glace, elle etait composée d'un pourpoint en cuir et d'un pantalon d'un bleu profond , de grandes bottes en peau de leviathan remontait jusqu'a mi-mollet et apportait tenu et confort aux pieds effectuant de longues marches. Une longue cape à capuche sompteuse en peau de loups des neiges completait cette tenue en faisant ressortir la stature du menestrel sculptée par le temps.
Il enfila dans son dos son vieux luth Tonerre Symphonique et ceignit a son coté sa bonne eppe de glace scintillante dans son fourreau sculptée dans de la glace eternelle . Enfin il apposa sur son front un cercle d'argent et sa dague d'ivoire au dessus de sa botte gauche.

-Eh bien quelle allure pour un menestrel mon vieux...

Sans plus attendre il se decida a quitter les siens pour se rendre directement sur Baduk à la recherche de l'infame Kamui, ce sentiment etrange lui tenaillant toujours le ventre. A peine eut il franchit la porte qu'il apperçu au loin le formidable dragon d'or qui effectue sans cesse des aller-retour entre les differentes regions des Terres d'Argent. Apres un vif appel, le dragon devia sa course pour se diriger vers le lieu où le menestrel l'attendait avec respect. Dans un tourbillon de glace et de poussiere il atterit non loin de Zifnabb qui sursauta sous le choc de l'impact.

-Apres des millers de voyages avec toi, noble dragon, je suis comme au premier jour charmé par votre beauté et votre puissance...

Le dragon emit un grondement sourd

-Hem hem ...bon tres bien je vois que la flaterie et l'amabilité vous sont etrangers, soit, en route pour boudok si vous le voulez bien, j'ai quelques achats a faire.....

Dans un vrombissement assourdissant le dragon decolla gracieusement, le barde niché au creux de ses epaules en direction de Boudok. Il ne lui fallu que quelques heures pour faire ce si long trajet, impossible et mortel pour un humain bien portant. Apres avoir deposé mille tresor aux pieds du monstres Zifnabb se dirigea sans hesité vers la bourgade des Hautes Terre dans la region desertique de Boudok.

Apres quelques assauts de barbares autochtones assez ridicules se dit il, il penetra dans les faubourg de la ville et reconnu de suite l'enseigne où devaient le guider ses pas: un pipeau croisé d'un luth . Il se devait de bichonner son vieux compagnon de luth et quelques produits d'entretien et une petite revision vaudrait bien les quelques pieces d'or dont sa bourse serait delestée.

ici mode destroy


Sortant de la boutique Zifnabb fut prit de vertiges , le coeur au bord des levres il prit le temps de souffler, cette etrange impression ne le quittait pas, ce nouveau sentiment le perturbait et ne voyait pas quelle solution s'offrait a lui pour le soulager. Il se decida a aller a la taverne afin de glaner quelques informations sur Kamui, ce miserable fourbe qui etait l'unique but de son voyage. L'atmosphere dans la taverne etait etouffante, malgres la jeunesse des aventuriers presents, il se dit qu'il vallait mieux rester sur ses gardes. Impression qui s'avera forte utile....

A peine s'etait il avancé pres du comptoir qu'un homme trapu passa d'un coup de vent pres de lui , lui decochant un puissant coup d'epaule qui le fit reculer de quelques pas.

-sors d'ici etranger les musiciens ne sont pas admis ici, c'est une taverne pour vrais guerriers...

C'est alors qu'une vague froide le submergea, il comprit alors ce qui le tiraillait depuis la missive recu de Rubby. La haine. La vengeance et la colere le submergerent et reduirent ses propres emotions a néant telle la tornade erradique un village. Sentiment fort nouveau pour le barde qui ne vivait que pour l'amitié et la bonne chaire.

Cela ne dura que quelques instants. Alors que la personne qui l'avait bousculé s'etait retourné une lame a la main et le regard haineux, Zifnabb fonça droit sur lui et dans un saut parfait atterit la main sur le crane de son adversaire et le fracassa a meme le sol. Il sentit les os du crane se briser dans sa main et la chaleur du sang couler le long de son bras . Maintenant le crane enfoncé dans les dalles du sol, la rage dans le regard il sortit son epee dans un sifflement de mort et d'un geste de pure folie trancha la tete de sa victime. Le sang gicla dans toute la piece et beaucoup de personnes presentes s'etaient deja enfuies. La tete a la main, se vidant peu a peu de son sang, la trachée et les nerfs emmellés dans une pathetique posture, Zifnabb se releva, le visage couvert de sang et le regard absent, il envoya la tete rouler vers le comptoir.

-Voltali, s'ecria une femme qui se precipita sur le barde. Il reconnu alors cet homme, un enfer se dit il, soit, cette pauvre femme doit egalement appartenir a ce clan.

Jetant son epee au sol, il pris a la main son luth , et entonna une ode funeste. A peine avait il debuter sa melopée que la femme s'ecroula au sol l'epee a la main saisie de spasmes.

-Maudit sorcier, bats toi comme un homme

Zifnabb s'avanca jusqu'a elle, son instrument dans les mains. sans s'arreter de jouer son ode mortuaire il declara d'une voix qui n'etait plus la sienne:

-Il suffit pauvre idiote, souffre dans les meandres de la Symphonie Du desepoir. Cette melodie va te rendre completement folle, le sang va te monter au cerveau tes arteres vont se boucher, ton souffle va diminuer, mais tu ne mourra pas tu souffrira pour l'eternité comme une amie a moi souffre par la faute de sombres imbeciles qui pourrissent la vie sur ces terres.

La femme au sol, pris de tremblements poussa un hurlement strident lorsque des larmes de sang coulerent de ses orbites, de son nez et de ses oreilles. elle le suppliait de l'achever avec les honneurs d'une guerriere mais la fureur dont faisait preuve Zifnabb n'avait plus de limite et sortant sa dague il trancha net la gorge de cette pauvre femme afin de lui sectionner les cordes vocales. Etouffée par le sang, petrie de douleur la femme s'evanouit. Zifnabb reprit alors son luth et d'un accrod strident fit imploser le coeur d'Aiola.

-Retournes parmis les tiens..en enfer....

Regardant autour de lui il ne vit que des visages effarés par ce spectacle morbide d'un grognement il ramassa son épee l'essuyant sur le corp sans vie de Voltali qui baignait a present dans une marre de sang

-Où se terrent les Solms? demanda t'il sans faire de sentiments. Dites leurs que leur fin est proche, ils ont par leur stupidité declenché la rage de mes freres et soeurs et quiconque les aidera prefera mille fois l'enfer a notre terrible vengeance.

Sortant de la taverne où maintenant un silence de mort regnait il fut heurté par un nain a l'allure massive et majesteuse qui semblait fort pressé. Mais ne pouvant se retenir il entraina dans la bousculade le pauvre nain. Passant derriere lui il sortit son épee de glace , fit basculer le maitre d'arme par dessus lui dans un cri de rage inoui. Le nain tomba rudement au sol , il en eut le souffle coupé mais a peine eu t'il le temps de chercher de sa main sa hache, le menestrel lui planta son épee au niveau du sternum et tourna la lame tout en la remontant jusqu'a la gorge. Dans un dernier souffle le nain soupira d'une voix etouffée par le sang:

-Zifnabb pourquoi....

Les viceres se rependirent sur les bottes du menestrel qui lacha son epee sur le sol. tomba a genoux il pris le corps sans vie de son ami Grumdal.

Des larmes lui vinrent au visage et sa haine se transforma en desepoir couvé par une colere indescriptible.

- Grumdal, mon vieil ami, Rubby ma soeur....
MAUDIT SOLM vos cadavres orneront les murs de votre porcherie ...

Depuis cette fameuse discussion avec Rubby, Menveos n'était plus le même. Sa traque des ennemis de la famille WITNESS était devenu une obsession. Le sang des assassins, protéger ses frères, leur faire passer le goût du meurtre, rendre Baduk plus paisible, voila ce qu'il cherchait.

Avant chaque départ, en s'appretant pour une ronde dans les environs, il pensait à chaque détails, se rappelant le visage de ces êtres qui tuent les innocents...


Les Enfers, Darkflow, l'Alliance des Jeunes, Roses et Promesses et bien d'autres encore... Beaucoup ici se déléctent du malheur des autres. Cela doit cesser. Il faut leur donner le gout du départ, qu'ils quittent ces terres avant que ce soit trop tard.


Le chasseur se mit en quête d'immondes créatures, il parti voir ce qui se passait vers les tanières des dragons noirs. En chemin, il aperçu Sylvanaire, un de ses frères qui était chez les SILVER WITNESS.


"Bonjour mon ami. Comment va tu? Je suis sur à la recherche de nos ennemis. As tu été attaqué? Montre moi ces pauvres fous et je m'occuperai de leurs sorts.
_Bonjour Menveos. Aujourd'hui je me suis fais attaqué par lui las-bas. Il se fais passer pour un Noble Guerrier qui vient prodiguer des soins, mais c'est la mort qu'il l'amène. La mort et l'or. J'ai découvert sa véritable nature à temps mais il a réussi à me toucher."


Menveos était désolé pour Sylvanaire. N'étant pas du tout guérisseur, il ne pouvait même pas lui prodiguer les premiers soins.


"Ne t'inquiète pas, c'est juste superficiel.
_Je vais devoir te laisser maintenant; ma nouvelle proie est sur le point de partir. Je te promets que tu sera vengé."


Le chasseur compris la manoeuvre du vaurien: il achève tout les aventuriers qui sont fortement blessés en se faisant passer pour un Guérisseur. Il le voyait partir en direction de la colline des dragons. Plus rapide et plus discret, Menveos se faufila dans des coins obscurs. Il arriva avant sa proie et se mis en scène pour mieux duper l'ennemi. Il se mis à terre, comme assomé par une charge de dragons, prêt à se relever et à sauter sur son adversaire.


Menveos entendit la "noble âme" arrivé. L'homme se rapprocha du corps qu'il croyait agonisant, "ne t'inquiète pas, tu souffrira moins maintenant".
En une fraction de seconde Menveos se retourna sur le dos, planta son épée du phénix dans l'abdomen de l'assassin qui lassait échaper un râle. Voyant le chasseur se relever en armant son bras qui tenait une hache des tourments, il vit sa dernière heure arrivée.

" Le coup que je viens de te porter est pour avoir frappé Sylvanaire. Tu apprendra maintenant que les WITNESS ne veulent pas de gens comme toi ici. Et le prochain coup et pour moi, pour le degout que tu m'apporte, j'aurais pu te defier et que l'on se batte en duel, mais tu n'en vaux pas la peine. Adieu"


Menveos planta sa hache dans la clavicule du jeune fou, de celui qui avait osé frappé un frère par traîtrise, ce qui laissa échapper un flot de sang.
Il essuya ses armes sur les vêtements du corps sans vie qui gisait maintenant là. Il repensait à Rubby.


Le mal peut prendre différentes formes. Même un humain peux faire de pires exactions qu'un démon. La méfiance n'est plus un défaut, c'est une qualité qui nous permet de survivre

Brume….
…cela faisait déjà quelques temps qu’Ungor vivait paisiblement sur Dusso, allant à la chasse à proximité de la forteresse de son clan pour traquer les terribles bêtes qui régnaient sur la nature hostile, retrouvant son amour dans un merveilleux lieu caché aux yeux des brigands et autres malandrins qui infestaient la région et côtoyant ses frères et sœurs witness dans un grand élan d’harmonie….pourtant….et il aurait dû le savoir, le bonheur qu’il vivait au sein de sa famille attirait les convoitises des jaloux…pourtant… l’arrivée catastrophée de son ami, de son frère ménestrel, fût le présage de grands changements.
La lecture de la terrible missive qu’il venait de recevoir en fut l’instigatrice et sa lecture nous transporta vers différents sentiments, sentiments qu’ Ungor ne pensait plus éprouver depuis qu’il avait retrouvé l’amour…

Eclaircie Rageuse…..
…..Il pouvait ressentir la détresse de sa sœur bien plus qu’il ne l’imaginait. Comment un vil pourceau avait pu à ce point rendre un membre de sa famille aussi malheureux…cela ne pouvait se tolérer. Peu à peu, il commença à sentir des vagues de haine profonde raviner son esprit, enfants d’une mer de furie qui sommeillait depuis trop longtemps..
Alors que lui était heureux, ce minable vermisseau osait briser le bonheur qui régnait au sein de notre famille…trop….les idées se bousculaient dans la tête du guerrier. Malheureusement depuis sa réincarnation, il était devenu physiquement moins résistant, même si la force qui l’animait ne connaissait pas de limite, surtout qu’elle brûlait actuellement d’un feu vengeur..

Aube Sanglante….
…..Qu’importe, la situation ne pouvait rester en l’état. Ungor voyait déjà quelques uns de ses amis préparer leurs affaires pour rejoindre leur sœur Rubby sur les terres lointaines de Baduck, ou bien partir sur les autres continents des Terres Argentées à la recherche du pitoyable et mesquin ..comment déjà…oui…Kamui…ce nom...restant gravé à jamais dans ma mémoire comme celui qui avait fait couler les larmes d’une sœur... impardonnable…. maudit…oui, maudit….Ungor aussi le chercherait quand son entraînement serait fini…en attendant, il allait se joindre à ses camarades et parti écrire une missive à Rubby
Malgré son énervement croissant, la vue du velin et de la plume parvinrent à calmer son esprit…
Il commença par ces mots

"
Petite Rubby

J’ai appris le mal qui te rongeait depuis peu…
Il ne faut pas que tu te laisses entraîner dans les abysses de ta tristesse, et je te connais assez pour savoir que tu pourras reprendre le dessus…
Sèche tes larmes, ma petite Rubby, car dans ton épreuve, nous viendrons te soutenir…déjà, je vois mes frères et sœurs partir au combat…moi-même, je viendrais te voir quand dès que je pourrais..
Ne perds pas courage, notre unité est notre force.. "

Puis Ungor apposa son sceau sur cette missive et la transmit à un dragon, en lui disant de voler le plus vite possible vers Baduk, trop de temps avait déjà été perdu ….

Tout en regardant le dragon partir, Ungor sentit la rage monter en lui…peut être était-il déjà trop tard...et lui, restait là, impuissant..
De colère, il se dirigea vers la forêt la plus proche, retira son épée du fourreau et commença à chercher une cible qui serait victime de sa colère…Perdu dans ses pensées, il commença à hurler à un ennemi invisible, mais tellement palpable : " Pourriture de SOLM , infecte Kamui…Ton existence m’est insupportable et je ferais tout quelle ne soit plus un obstacle au bonheur des nôtres.. " . ..Un bruit…tant pis pour ce que cela était, cela paierait...Ivre de fureur, Ungor se précipita sur la manticore qui elle aussi, cherchait sa proie.
Les deux combattants se firent face un bref instant, et se jetèrent l’un sur l’autre.. l’épée tranchante contre les griffes acérées … mais la haine surnaturelle du guerrier l’emporta face à la férocité de la bête, qui s’effondra en poussant un dernier rugissement…
En regardant le corps étendu de la créature et ses propres blessures, Ungor comprit que son entraînement n’était pas encore fini… " Bientôt … " murmura-t-il, en serrant les dents et il reparti immédiatement à la chasse, pressé d’en découdre avec ses futurs adversaires…

Depuis cette discussion avec Menveos, quelque chose avait changé, quelque chose en Rubby s’était brisé. La jeune femme se sentait déboussolée et ne savait ou aller.
Elle errait en Baduk… Elle n’était pas rentrée au Temple des Silver Witness depuis plusieurs jours, elle devait pourtant assumer la responsabilité de cette magnifique forteresse. Mais revoir ses amis et soutenir leur regard n’était pas encore un projet envisageable pour la jeune mage.
Elle errait en Baduk, le cœur lourd malgré les encouragements de Menveos. Les heures étaient longues, les heures étaient sombres. Elle avait quitté le guerrier après une longue discussion et les paroles de celui ci résonnaient encore dans son esprit !
Lorsqu’elle s’était retrouvée seule, assise sous l’arbre, triste mais soulagée d’avoir parlé, elle décida d’écrire à Mardeus pour le remercier. Witness, la magnifique dragonix saurait retrouver le chemin de la bibliothèque sans problème. Elle lui confia donc son message.

« Mardeus,
Merci de votre lettre de soutien…. Vos mots m’ont remis du baume au cœur. Si je n’avais plus de but dans la vie, grâce à vous j’ai à nouveau espoir. Je sais que j’ai de la chance finalement. Sans cette mésaventure, jamais je n’aurais eu l’occasion de vous rencontrer. Ainsi dès que j’aurais mis de l’ordre dans mes pensées, quand j’aurais repris confiance en moi, lorsque j’aurais chassé de mon esprit cet horrible sentiment de culpabilité, je passerais vous rendre visite dans votre bibliothèque de Kedok.
A bientôt cher Mardeus.
Rubby. »

« Vole ma Witness, je te retrouve bientôt, prend garde à toi. Mardeus saura t’accueillir comme tu le mérites. Courage mon amie, c’est le dernier voyage pour aujourd’hui… »

Elle salua la dragonix d’un signe de la main. Elle suivi des yeux le vol de l’animal, l’observant se perdre à l’horizon emportant son message vers d’autres contrées.

Depuis ce jour, Rubby n’était plus la même. La jeune mage tendre et sensible, pacifiste et naïve avait disparu. Elle travaillait sa puissance magique. Pourtant ses cibles étaient différentes. Un sentiment de vengeance rongeait la jeune femme. Elle souhaitait se venger, mais se venger de quoi…. Se venger d’elle-même ? Se venger de ce qu’elle avait ressenti ? Se venger du mal qu’on lui avait fait ? Elle n’aurait su le dire !
……

Alors que le soleil se levait sur une nouvelle journée, Rubby se décida à rentrer à la forteresse.
Lorsqu’elle quitta la foret et qu’elle aperçu se découper au loin la silhouette du Temple des Silver Witness, son cœur s’allégea.

« A la maison, je serais bien, je pourrais me reposer… »

Elle avança d’un pas décidé et entra dans la cour. Pas un bruit… tout le monde était de sortie. Tout était bien tenu, elle avait eu raison de ne pas s’inquiéter.
Elle se dirigea directement vers sa boite à missives. Une lettre de Ragga….le message de détresse qu’elle avait écrit à Zifnabb avait du parvenir sur Dusso et voila que les choses bougeaient. Elle lu le courrier et soupira…

« Hélas oui mon ami, il est trop tard pour le mariage ! Beaucoup trop tard… »

Rubby était triste d’avoir déçu Ragga. Il avait toujours était prêt à lui rendre service et aujourd’hui encore il annonçait qu’il oeuvrerait pour la venger.
Elle replia le parchemin et feuilleta la pile de courrier qui s’était amoncelée depuis son départ… Des publicités pour les marchands -certaines plus honnêtes que d’autres-, des demandes de renseignements, quelques lettres de motivation de jeunes aventuriers cherchant à rejoindre la famille Witness…….. Gengis !!!
Rubby décacheta l’enveloppe à la hâte. Que disait cette missive? Reproche ou soutien ?
Soutien, évidemment! Gengiskhan, l’elfe noir lui confirmait ainsi ce que tous jusqu’à présent lui avaient répété, la famille ne la laissait pas tomber, ne la reniait pas, au contraire même, le cercle soudé se resserrait autour d’elle afin de lui apporter tout le soutien nécessaire. La Witness Familly en action…
Elle inspira profondément sentant revenir son courage. Grâce à tous ses amis elle se voyait revivre. Ce qu’on lui avait volé, la famille lui redonnerait au centuple !

Elle monta quatre à quatre les marches de pierre menant à sa chambre à l’étage. Elle tenta d’ouvrir la porte mais quelque chose bloquait le battant. Elle força et poussa à fond. Des vêtements jetés à terre bloquaient l’ouverture….
Rubby regarda avec attention le désordre qui régnait dans sa chambre….
Elle identifia vite à qui appartenait tout l’attirail traînant ça et là sur le sol.
Sur le lit se trouvait LA pièce principale de tout cet équipement !!!!
Un sourire aux lèvres, Rubby cria pour réveiller la personne qui dormait visiblement profondément, probablement enivrée de promenades nocturnes abusives, d’alcool et d’autres chose obscures dont la jeune mage n’avait même pas idée…

« Un squat de chambrée ?!!!!! Mais c’est l’anarchie totale ici !? Il fait trop froid sur Dusso pour toi ou est ce que tu trouvais que je gérais mal les Silvers ?!!! Tu es venu remplacer le chef et goûter du tendre nenfant sur Baduk ?! En garde satire, je t’ai démasqué !!! »

Elle riait…. Lorsque Kira se tourna vers elle, Rubby s’inclina en une révérence ironique. Elle hésita un instant puis sauta sur le lit, faisait grincer le pauvre sommier vieillissant. Ses longs cheveux rouges suivant le mouvement volèrent un instant puis retombèrent….. devant ses yeux. Elle les chassa d’un geste impatient dévoilant ses yeux brillants.

« Oh Kira, je suis vraiment contente de te voir ! Si tu savais comme ça va mal en ce moment…… »

La jeune femme vit le visage de son ami s’assombrir.

« Je vois que tu sais déjà. »

Elle détourna le regard.

« C’est pour ça que tu es là n’est ce pas ? »

Les larmes montèrent aux yeux de la jeune mage.

« Je crève d’envie de régler ces problèmes. J’enrage d’être si impuissante ! Le désir de vengeance me ronge… mais tu sais tout ça… »

Kira avait toujours été là pour Rubby, dès le premier jour. Depuis son arrivée sur les Terres Argentées, depuis qu’elle avait connu les Witness, Kira avait toujours su être la quand elle en avait besoin et également lorsqu’elle n’en avait pas besoin d’ailleurs. Le satire masqué aurait du être le témoin de son mariage. Elle l’aimait.
Elle tenta de surmonter son trouble et esquissa un sourire.

« Je suis vraiment contente que tu sois là. Raconte moi tout. Depuis quelque temps, rien ne va plus pour moi. Le message que j’ai envoyé à Zif, notre bon ménestrel à du tous vous effrayer…. Raconte moi tout ! Comment vont Zif et Papy ? ... et les autres, raconte !!!!
Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Elle trébucha sur une pièce de l’équipement de Kira !

« C’est pas possible ! Tu en as tout un bazar ! Je suis sure que cette armure pèse plus lourd que toi ! Dis moi, dans tout ce matos, tu n’aurais pas un Werthers que t’aurais donné Papy pour moi ? »

Elle se retourna vers Kira qui assit sur le lit, s’était adossé au mur les mains croisées derrière la tête.

« Allez raconte…. »

Le pénible voyage du satyre l'ayant épuisé , il reprit son souffle , puis tout en s'étirant il s'appréta a sortir de son mutisme :

"Ma soeur , si tu savait comme je suis heureux de te voir , mon voyage n'a donc pas été vain , j'avais si peur d'arriver trop tard ..."

Kira tendit son bras afin d'attrapper une délicieuse bouteille d'un alcove inconnu afin d'en délécter les dernières gouttes, puis , voyant que sa très chère en avait fait de mème, il trinqua tout naturelement avec sa Rubby , pour qui il avait éprouvé une immense inquiétude , après avoir rincé son gosier sec il repris :

"Crois moi , cet infame kamui paira, je ne pense mème pas me charger de cette tache ridicule , un de nos confrères doit s'en ètre deja charger a l'heure qu'il est , il n'en va plus de notre resort , oublions ce vermisseau qui n'aura au final de son minable raisonement , retiré qu'une mort certaine et douloureuse.
Tu sais , ca me fait mal de te comptempler ainsi ,les laids ne méritent pas que l'ont versent des larmes pour eux, il paierons leur sotise au prix de leurs sangs"

Kira , a la suite de ces quelques mots , esquissa un petit sourire sur son visage , éprit d'un frisson d'éxitation , il pensait deja a l'hécatombe que pourrai créé un tel conflit , sans peur ni peine , rien ne pouvait faire plus plaisir au satyre malsain ... Mis a part le fait de voir sa soeur spirituelle caché un faible sourire en dessous de ses long cheveux couleur sang.

"Nos frères et nos soeurs ont deja prit les armes , ils combattent surement en ce moment , je ne pense pouvoir les rejoindre , mon corp faible et maigrelet ne leur serait d'aucune aide ,ma vie de décadence ma consumé , je ne pense pouvoir un jour me racheter , et ma faiblesse actuelle m'en témoigne le douloureux héritage.
La fin de mes jours est proche , je la sens venir , et si elle tarde trop , j'irai jusqu'a elle ..."

Le satyre toussota , on ne vis sur sa mains tremblante qu'un pale glaire de sang marron , s'étant accoutumé depuis peu a ce genre de relan , il reprit :

"Mais avant que le frisson de la mort me gagne , je voulais m'assurer que ma soeur se portais bien , je ne saurai partir tranquilement en te sachant dans un tel état.
Allons ma belle , pose donc sur tes lèvre délicate ce sourire qui te va si bien , il n'y a de par le monde aucunes choses qui puisse me donner tant de plaisir.

La culpabilité est un bien vilain sentiment , tu n'a et n'aura jamais besoin de t'enticher de ce genre de choses , tu est jeune ma belle , ne te laisse pas détruire par le vulgaire plan d'une pourriture tel que kamui. L'éxperience que tu accumulera plus tard te menera a bien des épreuves , certaines bien pire que la mort , mais n'est-ce pas pour continuer de trinquer comme nous le faisons que nous continuons a vivre ? Les joies et bonheur que te feront connaitre une famille telle que la notre sont incomensurables par rapport au sinistres que peuvent engendré les piteuses créatures tel que kamui."

Sentant son vieux dos craqué , le satyre se leva , s'étirant de plus belle.
Et après avoir tuer une bonne dizaine de bouteilles aidé de sa jeune amis , il s'approcha de Rubby qui s'était assis entre temps,demandant du regard la suite des paroles , le satyre se mit a sa hauteur , il écarta les quelques mèche rouge qui cachait le front de la jeune WITNESS, et deposa un baiser dessus, il vit rougir a travers l'obscurité de la pièce son amie , envers qui il avait noué un amour eternel.

Tremblotant il se leva peiniblement , puis reprit son discours :
"Je m'en vais mourir dignement , sache , ma démone , que j'y cours le sourire au lèvres , car j'aurais connu au cour de cette brève vie , des gens comme toi..."
Laissant son lourd attirail dans la vieille chaumière , il prit la porte , puis s'en alla vers une mort O combien méritée.