Sélina, Ma Vie

I : Vie et mort

Comment pourrions nous croire en tout cela, une vie, une mort, tout cela semble normal a la vue de certaine personnes. Même si cette vie est parsemée d’aventures toutes enrichissantes et abusivement désolantes, une vie doit être faîtes de tout, de mœurs et bonheur, de larmes et rires. Chaque vie a son secret, chaque vie a son destin, chaque vie doit être vécue pour le plaisir de vivre et de connaître ce sentiment.

Ce sont ces dires qui m’ont poussés moi Sélina, a sortir de cette prison de bois et m’engouffrée dans cette aventure. Vivre ma vie comme mes parents l’ont sûrement fais avant moi, même si je n’ai que très peu de souvenir d’eux hélas. Sortir de ce conclave, je dois me l’avouée, je m’y plais bien mais ce n’est ma vie de restée là pendant toute ma vie.

Arrivée a l’aurore, je m’attela donc de me trouver un gîte ou je pourrais donc me reposée et m’étirée de cette folle nuit de marche et d’escapades. Je repris doucement ma marche m’extirpant des mes songes en quête d’un bâtiment hospitalier. J’aperçus donc au loin une bâtiment avec une petite pancarte portant une bière d’un nom qui m’étais méconnu. Je fît volte face entendant un petit crissement venant du bois mais continua ma marche et arriva près de la taverne et j’y poussai la lourde porte en chêne.

Quelle beauté ! Une salle si belle. Avec un bar, des ivrognes, des tables mises les unes a côtés des autres. *long soupir* .Ces terres ne sont pas aussi belles que je le pensais…
Je décida tout de même de m’accoudée là près du bar. Je demanda une petit rafraîchissement a l’aubergiste et il me répondît sèchement qu’il ne servait que des bières et alcool digne des hommes. Je décida donc de me taire et de laissée passer les dires machistes de cet aubergiste.
Je décida donc d’aller a une table au fond de cette taverne et y fût accostée par quelques mécréants :

Où vas-tu donc belle Femme ? Pourquoi ne t’arrêtes tu pas a nôtre table ? Celle-ci est confortable, et elle manque cruellement de belles femmes comme toi que ces nous braves hommes désireront

Je lui répondis sèchement

Me crois tu aussi bête que pour rester avec des hommes comme vous ?
Je sais vôtre si belle réputation, celle de pauvre homme dépourvu de cervelle et juste bon a accosté les dames venant s’abreuver dans cette taverne et cherchant un gîte !

Celui-ci tenta de m’attraper le bras mais je fusse sauvée par un homme aux longs cheveux blonds. Je réussi tout de même a m’extirpée tant bien que mal. Je remercia celui-ci et continua a me dirigée vers la chambre. Je pris donc la voie vers ma chambre, l’ouvra et m’y allongea plongeant dans un sommeil bien mérité.

Je me réveillai, le jour était levé. Je pouvais entendre le bruit des oiseaux. Mes muscles étaient engourdis, je n’avais pas envie de me lever en cette belle journée, juste de me relaxée et reposée. Je fus tout de même obligée de me réveiller par les cris assourdissants de mes colocataires d’un jour. Je décidai donc de refuser cette fatigue et me releva. Lorsque j’entra dans le hall, j’y aperçus encore ces pauvres pochtrons aux allures dégoûtantes. Je décida de ne pas prêter attention a ces ivrognes et m’accouda sur le bar, le regard vide, pensif, je pus décelée un homme a la lourde capuche, le regard expressif se tournant vers moi. Je n’y prêtai pas non plus un soupçon d’attention. Celui-ci continuait de me regardé, je fis surprise de voir celui-ci me porté tant d’attention. Je m’accosta sur la chaise lui faisant face et il me murmura :

Dîtes moi, belle demoiselle, que faîtes vous par cette taverne emplie d’hommes des moins bien respectables ? Ceux-ci ne sont nullement fréquentables pour une dame ou demoiselle de votre beauté !

Je fus surprise de voir le sourire narquois qui se dessinait sur son visage. Je lui répondis assez furieusement mais gardant tout de même un soupçon de délicatesse :

Ne pensez donc point que je suis dame sans défense, je pis tout de même me défendre sans aucun homme ! Même si je dois me l’avouée, je tout de même aidée par un charmant seigneur…

Je vis rapidement s’effacé le sourire si narquois qu’avais arboré cet homme aux nombreuses cicatrices. Je ne compris pas directement pourquoi cet homme a l’air si moquer et pourtant si charmant venait de rompre toutes paroles sortant délicieusement de ses lèvres. Je rompis donc le silence, m’inclina et sortis de l’auberge, ma petite dague a la main.

Je poursuivis le long chemin menant à la forêt où je m’entraînais. Je fis un petit détour par un petit îlot non loin de mon lieu d’entraînement. Je ne connaissais pas cet endroit, j’hésitais a emprunter ce chemin, il m’étais c’est vrai inconnu mais, une envie me poussa a aller visiter ce chemin qui me mènerais peut être a la mort ou… Qui sait. Je m’engouffras donc dans cet étroit chemin, je sentais les morsures des roses m’affectée mais je continuais tout de même cette marche.

J’arrivai non loin d’un petit chalet délabré, j’entendis venir de celui-ci un bruit, il m’était familier. Je pensais alors que c’était un crépitement de bois dans la cheminée. Je m’approchai doucement de celui-ci, le visage heureux de trouver un endroit. Je me faufila donc par derrière, une petite porte étais entrouverte. Je m’y engouffras en placent mes pieds l’un suivant l’autre dans une discrétion.

J’arrivai dans le chalet sans un bruit. Je sentis le souffle fébrile mais tout de même présent d’une personne. Je tenta de me retournée mais je sentis un bras m’entouré la gorge suivi de quelques murmures:

Qui es-tu, sache que les intrus ne sont pas bien considérés dans mon petit jardin ou l’harmonie et la paix règne, décline ton identité avant que ma dague ne te perce ton visage de part en part

Je me tus et sentit doucement mon cœur augmenter ses pulsations habituelle.

Hum… Je me nomme Sélina et je pense déjà vous avoir rencontré…


Je sentis alors l’étreinte porté par cet homme doucement se relâché. Il s’excusa auprès de moi pour ces manières brutes, mais me susurras au creux de l’oreille que bien des brigands tentent de venir me dérober mes biens. Nous restâmes toute cette nuit a nous racontés nos prouesses, nos désires, notre vie…

Je repartis donc prenant le chemin de la sortie mais celui-ci m’interrompt sur ma lancée et me proposa de loger pour cette nuit, un frisson me parcoura un instant. J’acceptai cette proposition vu le temps et les dangers de ces nuits. Je puis apercevoir un fin sourire se décrire sur le bout des lèvres de mon hôte. Je pris donc la chambre de celui-ci. Je m’excusai encore une fois pour le dérangement et prétexta un état de fatigue accru pour pouvoir rejoindre cette petite chambre. Je m’y engouffras, celle-ci étais petite mais tout de même ornée de cadre représentant chacune un récit de, je suppose. Celui d’un combat avec une dame que je ne connaissais pas. Je n’y fis plus attention et décidai donc de me plongée dans un sommeil bien mérité, encombré cela dis de pensées de plus en plus étrange même insoupçonnés. Des sentiments s’entre mêlaient dans mon cœur. Après quelques heures et de nombreuses tentatives de repos sans succès, je décidai donc de m’en allée, je m’extirpa doucement de la chambre et pris la direction de la sortie par la petite porte de derrière, j’aperçus tout de même Slinger, endormi sur sa chaise. Je continuai ma belle escapade dans les bois, effleurant les monstres se trouvant sur mon passage. Je revins donc a l’auberge, exténuée c’est vrai mais heureuse de cette journée !
Je m’approchai donc de la taverne, endroit toujours aussi lugubre qu’hier. Je poussai la lourde porte, discrètement et je poursuivis ma route en direction des chambres. Je fus surprise de voir encore une fois l’homme m’ayant accueillie hier. Je dessinai un sourire sur mon visage. Je m’approchai de lui, me réverenca et commence a converser avec celui-ci.

Bien le bonsoir, excusez-moi d’être partie si tôt ce matin. Je devais réfléchir sur certaines choses… Sinon avez-vous passez une bonne nuit ? Comment s’est passé votre journée ?

Ne vous inquiétez pas. Je vous ai laissée partir. J’ai gardé un œil protecteur sur vous aujourd’hui. Vous n’avez sûrement pas remarquée ma présence ! Je me devais de faire çà pour une si belle et enivrante damoiselle !

Je fus tout de même étonnée par ces dires. Je décidai de changée de sujet et susurra :

Daccord. Mais dîtes moi, que représentent donc les tableaux qui ornent votre chambre ?

Je vis sur son visage se dessiner une mimique embarrassée mais sur de sa réponse.

Ceux-ci sont en fait les images de ma défunte dame. Elle n’est plus je crois, enfin, je ne l’ai plus revue depuis longtemps, elle est partie sans un mot.

J’acquiesçai et prît doucement le chemin de la porte mais fus retenue par une force. Je me retourna et l’aperçut.

Je n’ai pas tous dis a votre sujet. Depuis la mort de ma dame, mon corps n’est qu’un pantin au seul de la mort. Le reste du désir de vie m’hante de jour en jour. Depuis que je vous ait aperçu, votre regard a transpercé le mien et m’a mis à nu devant votre beauté. Votre sagesse et votre affection m’ont enivrés. Selina…Mon cœur est votre ainsi que le reste de mon âme si appauvri par ma longue tristesse. Je vous aime… Sélina.

Je restai de pierre devant l’aisance en parole de celui-ci et combien ces dires étaient si affectueu. Je fis tout de même réponse de ses dires

Merci bien pour ces dires. Mais garder les sous votre épaisse cape ! Je ne puis acceptée cet amour m’étant destinée. Une prophétie me hante. Je ne veux que mon aimé puisse l’avoir. Je ne veux pas que celui-ci souffre je ne pourrais même pas y pensée.

*laissant perlée une larme sur son visage* Je m’enfuis rapidement du bar et me dirigea vers le petit chalet. Les larmes ruisselantes, je monta 4à 4 les escaliers et arriva dans la chambre, bondissant sur le lit, les larmes ruisselants. Je m’assoupis sur un lit de larmes. J’entendis cet ombre s’approchée de la porte. Je m’assis rapidement sur le lit tentant de sécher mes larmes tant bien que mal. La porte se poussa et me fît voir mon hôte assez surpris de me voir par ici.
Il eut un instant d’hésitation et se retourna me saluant rapidement de la main. Je murmurai tant bien que mal les larmes me submergent de nouveau

Attendez je vous en prie… Je ne veux point que vous partiez…Je ne sais quel désir s’empare de moi mais…Ce sentiment que j’ai tant voulue refouler ne désire plus qu’a cet instant s’exprimer…Mais mon cœur me dis que même si celui-ci veut s’exprimer…Je ne puis le laisser et dois l’étouffer…Car je ne veux faire de mal a celui que je désire…

Je le regardai, les larmes s’enfuyant de mes yeux. Je le vis s’approché de moi, il posa sa main sur mon visage.

Je ne pensais pas vous retrouver ici. Même si j’en rêvais pour tout vous dire. J’ai un peu réfléchi sur le chemin en direction de mon modeste chalet et j’ai repensé à vos dires, votre légende, vos appréhensions sur celle-ci. Tous ces songes, sachez que je n’y crois pas même si ceux-ci sont effrayants. Je reste sur la pensée de mon âme et vous répète que je vous aime !

Je sentis doucement mes larmes s’asséchée… Mon visage n’était plus triste, j’étais heureuse d’avoir entendu ces mots de ses délicieuses
lèvres… celui-ci s’approcha de moi et déposa sa main sur mon épaule, je continuai a fixée son regard, celui-ci m’offrais un sourire, suivi d’un baiser sur mes lèvres. A cet instant je compris la signification du mot bonheur et chaleur corporelle. Je laissai perlée une larme, heureuse d’enfin sentir quelqu’un voulant défiée cette horrible malédiction. Celui-ci m’enlaça d’une étreinte soutenue.

J’ouvrai délicatement mes lèvres et murmura quelques paroles :
Etes-vous vraiment sur de me désirée moi ? Je n’apporte que le malheur autour
de moi… Cette malédiction est véridique… Si vous m’aimez… Vous périrez…

Celui-ci passa sa main sur mon coup et me murmura :

Je vous le dis et vous le redis… Je n’ai point peur de cette malédiction… Si je dois mourir dans vos bras, cela sera la plus belle mort que je puisse espéré !

Je sentis un frisson parcourir mon corps, je gouttai chaque mot qu’il prononçait, ceux-ci étais si réconfortant, si beau et si touchant... Je m’approchai de lui et goutta encore une fois à ses lèvres de miel, suivi d’un enlacement et d’une nuit de convergence de nos 2 corps fusionnels…

Je me sentais si bien à ses côtés, il m’apportait tout le bonheur qu’une demoiselle puisse espérer auprès de son prince charmant comme dit souvent dans des livres. Seul petit problème c’est que celui que je désirais plus que tout était connu pour ses belles paroles et bien des dames de la cour des terres d’argents voulait dansée avec lui… Bien des chevaliers m’ont dis que celui-ci était un coureur de jupons mais je ne voulais croire a ce venin, c’était ma vie, mon rêve de resté a ces côtes. Je ne me rendais pas compte que plus j’y pensais, plus ma haine envers ces détracteurs grandissait. Un jour je surpris une discussion entre deux dames de la cour :
- J’ai entendue dire que le dit homme de Sélina avait dansé avec plusieurs dames de la cour lors d’un bal donné en l’honneur d’un mariage.
-Je savais bien, j’avais eut ouïe de cette information, cela ne m’étonne vraiment point de lui, tout ce qu’il désire de toute facon est de charmé les belles dames par n’importe quelle moyen qu’il soit !

Je me retournai attristée par cette nouvelle et sentis en moi monter une haine croissante envers ces dames et mon tendre aimer. Je revins donc rapidement dans le chalet où mon aimé avait déjà préparé de fins mets. Je laissai perlée une larme et dis d’un ton accentué :

Est-ce vrai ce qu’il se dit a la cour ? Il se dit que tu as dansé avec plusieurs dames et que tu ne t’es point arrêtée à simplement danser ! Explique moi !

Il se retourna et me vît pleuré et fît grise mine mais me murmura ces quelques paroles :

C’est vrai que j’y suis allée mais… Je n’ai rien fais d’autre Sélina, je n’ai fais qu’accomplir leur petit désir et de passé un petit moment a mon bras, je ne vois où réside le problème…

Je partis dans notre chambre mécontente de cette demi réponse et pleura toutes les larmes ruisselantes dans mon corps. Ma haine envers lui ne fît qu’augmentée sans m’en rendre compte, je mette en route la terrible prophétie… Je n’entendis point mon aimer monté, je m’inquiétai donc et décidai de descendre les escaliers menant a rez-de-chaussé.

Cette vision d’horreur s’offrait a moi, il était là, ruisselant de gouttelettes de sang, je ne savais que faire, je m’approcha de lui et ne sentit plus son cœur battre, je m’assis a côté de lui durant la nuit pensive, je ne savais pas qui avait fait ça, j’eut bien de la haine hier envers lui mais celle-ci était a fait véridique… Il m’avait trompé et devait s’excuser. Une idée terrifiante me traversa la tête, serais-ce moi qui l’aurais assassinée ? Si cette prédiction disait vrai !
Je ne puis croire en cela…

Le jour gagna encore cette fois sa lutte contre la nuit et je m’éveillai doucement. J’aperçus encore le cadavre de mon aimé jonchant le sol…
Je décidai donc de l’enterrée, je fis le maximum pour que celui-ci puisse reposer en paix, mes larmes dégoulinèrent pendant bien des jours avant de partir a l’auberge du coin pour essayé de me rendre un peu moins triste.